Je regarde les voies à perte de vue : acier, béton, voies de communication à l'infini étendues.
Et j'essaie d'imaginer avant : champ, herbe, terre, sans limite absolue.
Une longue ligne continue sans butée pour le regard que nous avons (é)changé pour tant et tant de contrariétés.
Ici, le faîte d'un immeuble ; là, un vieux train tagué ; ou là-bas encore, l'acier grossier d'un pylône censé nous éclairer.
Et puis des halls de gare.
Laquelle de ces deux visions est éternelle ? Laquelle des deux est domptée par l'homme ?
A force de construire, étendre, entasser, la ville perd en lisibilité, rend incohérent l'enchevêtrement, confine même parfois au gâchis ; un espace où seule survit :
l'anarchie...
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