mardi 25 novembre 2008

Journée mémoresque ou pittorable

Au choix...

Mais qu'est-ce don' ? Mais qu'est-ce don' ? Vous demandez-vous l'air enjoué !

Quittez ce sourire, il n'est pas de mise.

Non, en fait, conservez-le. Peut être me sera-t'il communiqué...



Revenons-en à mes mots titrés, nés de l'union provoquée de mémorable et pittoresque ; fils ou fille (rayer la mention inutile) d'un mariage trop vite célébré au son de la grogne et de la complexité ; barbare contraction volontaire ; néologisme cyni-logi-que violemment germé dans un esprit fatigué des agressions et joutes verbales de la journée, accumulées.



Mais pourquoi tant de haine ? voudrais-je pouvoir hurler, pour finalement me contenter de murmurer un simple Pourquoi tant de circonvolutions compliquées par l'égo de chacun pour en arriver, de toute façon à une solution, à la solution, seule possible... pourquoi ?



Et malgré tout nous trouvâmes une entente...



Alors lorsqu'on m'accuse, en fin, d'à mon tour, mal réagir là où je ne voulais que justifier en toute rigoureuse rationalité le bon-sens de mes positions, seules bien arrêtées, je me dis, à moi-même, que je ne dois pas le prendre pour moi... Alors pourquoi ne puis-je pas m'empêcher de me sentir menacée ?



Confirmons cependant que si l'expression mauvaise foi est de genre féminin, elle est d'application typiquement masculine...



Comme si cela m'amusait...



Demain sera un autre jour ! Espérons alors marier douceur et sérénité, et colorer ainsi ces nouvelles 24h
d'une brise légère de doucité, le tout au chant des oiseaux en toute SIM-PLI-CI-TE !





Signé un bisounours en colère qui crie qu'on lui rende ses couleurs



samedi 22 novembre 2008

Deux jours à tuer

Par ce triste après-midi d'automne qui tire sur l'hiver, nous avons regardé ce film : Deux jours à tuer.

Adapté d'un livre que je regrette de ne pas avoir lu.

Interprété par Albert Dupontel. Mais interpréter n'est pas assez fort pour dire combien il était bouleversant. Il traduit, saisit, pénètre, m'a tiré des larmes et encore des larmes...

Et cette chanson en point d'orgue qui me porte à me poser, de nouveau, la question : combien de temps ?

...

Changeons de sujet. Il est temps...



Mouette folle ?

Ou mouette qui fait une danse du soleil ?

Ou mouette qui a abusé du rhum ?

Ou mouette bretonne, tout simplement (oh hé ça va, faites pas cette tête les bretons, j'ai rien contre, j'en ai aussi dans ma famille !!!) ?





Et demain, quand vous vous serez repus de cette vidéo, le poilu des mers viendra vous conter son expédition. C'est pas beau ça ?!

jeudi 20 novembre 2008

Le lac*

Ce matin, justement, je me disais
Qu'un peu lasse, je suis fatiguée
De ce long enchaînement de journées...

Et là, au détour d'un courrier
Que ne découvrais-je émerveillée ?
Une invitation à doucement respirer...

Nous voilà donc au moins deux à partager
Ce besoin : que le monde ralentisse sa volée
Et nous laisse 30 secondes nous poser...


Savourez !


Merci à ma Turquiche Girl ;)


********

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?


Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !


Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.


Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.


Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :


" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !


"Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.


" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;Je dis à cette nuit :
Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.


" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
omme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "


Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?


Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !


Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?


Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !


Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.


Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.


Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !


* Alphonse de LAMARTINE - Méditations poétiques

dimanche 16 novembre 2008

L'appartement de célibataire

Hey, encore lui ! Et ce coup-ci, on va faire dans l'humour !

Voici donc l'appartement de célibataire.

Et ça, c'est cadeau : Ma tête, mon coeur et mes c........

Mental

Je me foule pas trop, je sais... Mais l'album de GCM est si plein que je ne me lasse pas d'en parler !

Je promets quand même de bientôt m'arrêter parce que j'arrive presque au bout de mon inspiration sur le sujet.

Voici donc en ce gris dimanche, une chanson pas gai : Mental.

Allez souriez, demain c'est lundi et on va pouvoir retourner travailler ! C'est pas génial ça ? :/

samedi 15 novembre 2008

Le blues de l'instituteur

Suite donc de Grands Corps Malade par Le blues de l'instituteur.

C'est bien par celui-ci que je comptais continuer et hop, on m'en parle avant que je ne le fasse ! Merci Olivier ;)

vendredi 14 novembre 2008

Une journée de vacances

En cette douce journée pluvieuse de vacances, j'ai pris le temps. Le temps de programmer des billets de photographies sur nos vacances. Et puis ensuite le temps de lire.

Au programme de mes lectures : Le Monde du mercredi 12 novembre (un peu en retard, je sais).

Où l'on apprend que Barack Obama "est ostensiblement* reparti à Chicago à bord d'un avion d'American Airlines spécialement affrété pour l'occasion". De la lourdeur dans les mots...

Où l'on s'interroge afin de savoir si Critiquer Dolto [est] une preuve d'autoritarisme, sous la plume de Didier Pleux (Psychologue clinicien et psychothérapeute) :

Quand Françoise Dolto dénonce les règles éducatives, quand elle soupçonne l'autorité parentale, quand elle veut "moins de parents", quand elle veut libérer l'enfant d'un certain carcan éducatif, elle s'adresse aux générations nées dans les années 1940, 1950 et 1960, celles de l'après-guerre. Elle fait preuve de "bon sens", elle répond à la réalité d'alors.
De nos jours, le contexte sociétal stimule l'individualité, et nos enfants ont changé : certains se noient dans la consommation et l'hypertrophie du moi. De quoi ont-ils besoin ? D'éducation...
(...)
Il est désormais urgent de réapprendre à l'enfant que l'hédonisme à court terme creuse son futur malheur, que le développement de soi ne peut exclure les autres et la réalité tout court.

On y lit également les Billets de Robert Solé, toujours sur la dernière page, qui en quelques lignes, sont un concentré de bonheur, de jeux de mots et d'humour.

Après cela, j'ai poursuivi avec Les monastères et le Mont Saint Michel dans la collection Les cahiers de Science & Vie où l'on apprend qu'il existe des mots tels que : érémitisme**, anachorétisme*** et syncrétisme****.

On y apprend aussi la différence entre un moine blanc (cistérien) et un moine noir (clunisien) : les cistériens ont voulu se démarquer des clunisiens à qui ils reprochaient leur richesse ostentatoire. Leur tenue était de laine écrue non teintée.

On y apprend enfin que le Mont Saint Michel se nommait avant le Mont Tombe et que selon un conte populaire le Mont serait né d'un caillou que le géant Gargantua, gêné, aurait laissé tomber de sa chaussure.

Et pour finir, je me suis enfilée les albums 21 & 22 de Garfield, ce qui a, en plus de me faire rire aux éclats, le don de faire rire mon mari tellement je fais de bruit dans ces cas-là.

So, a very good journey, hu !

* ostensiblement : de manière ostensible soit fait de manière que l'on ne cache pas, qui est faite avec.
** érémitisme : mode de vie des ermites.
***anachorétisme : mode de vie des anachorètes, soit des moines se retirant de la société des hommes.
**** syncrétisme : système philosophique ou religieux qui tend à faire fusionner plusieurs doctrines différentes.

L'open space m'a tuer

Le voilà donc le livre qui me manquait dans ma liste d'il y a deux jours ! Je vais donc pouvoir vous en parler puisque je l'ai récupéré (ainsi que mon mari accessoirement :p) !

L'open space m'a tuer d'Alexandre des Isnards et Thomas Zuber dépeint le monde du conseil de façon assez "rigolote". Caricature pourrait être le mot si cette succession de petites saynètes n'était pas aussi proche de la vérité ! Parce que quoi qu'on en dise, le marché du travail est devenu une usine à gaz dont le carburant principal est la chaire humaine... Ce livre semble essentiellement axé sur le métier de consultant, en plein boum depuis quelques années, mais les situations décrites pourraient aussi bien s'appliquer à tout autre jeune cadre dynamique dont le seul but dans la vie est de faire ses preuves... Je conviens cependant que l'exercice du métier de consultant est ... hallucinant.

Au-delà du fait qu'il convient que le consultant soit malléable et adaptable - le consultant est une denrée pour les sociétés clientes de son employeur - il doit également être autonome sur l'instant - disons consommable... Et tout cela sans compter que, quelque soit l'entreprise cliente, il doit vivre, au jour le jour, le clivage interne-consultant. Le "presta", comme on le nomme quand on est interne, est celui à qui il ne faut pas s'attacher, qui nous bouffe nos augment' de salaire et la reconnaissance qui nous est due...

Bon bé moué, j'ai travaillé avec les deux types de gens et les personnes qui me sont devenues les plus proches, avec qui j'ai le plus appris et qui sont restées des ami(e)s (dans les métiers qui requièrent des consultants dans mon univers pro, j'entends) s'avèrent tous être des "prestas"... Bizarre, ces gens seraient-ils des vrais personnes ? ... Rodrigues, as-tu du coeur ?

Ce billet se transforme en tribune...

Ce que je voulais dire sur ce livre (et j'ai dérapé... désolée) : il s'agit d'une sympathique série de portraits et scènes délirantes mais bien trop vrais sur l'univers du travail où plus rien ne va, où les jeunes cadres dynamiques ne pensent qu'à faire autre chose que travailler et qui dénoncent le management du tutoiement et du BlackBerry...

Un avant-goût sur leur site 'ternet : lopenspacematuer.com

Et puis lisez-le, il vaut franchement le détour !


Alexandre des Isnards et Thomas Zuber - L'open space m'a tuer, Hachette Littératures, septembre 2008.

jeudi 13 novembre 2008

4 saisons

En-core ! En-core ! En-core... de Grand corps malade et de son album Enfant de la vile.

Aujourd'hui, je vous fais découvrir ses 4 saisons.

A savourer jusqu'au bout pour en saisir l'essence.

Comment je suis devenu stupide

Je vous avais dit que je reviendrais dessus. Et encore je ne vous reprends pas tout le chapitre, ni tous les passages que j'ai surligné...


Il y a des gens à qui les meilleures choses ne réussissent pas. Ils peuvent être habillés d'un costume en cachemire, ils auront l'air de clochards ; être riches et endettés : être grands et nuls en basket. Je m'en rends compte aujourd'hui, j'appartiens à l'espèce de ceux qui n'arrivent pas à rentabiliser leurs avantages, pour qui ces avantages sont mêmes des inconvénients.
(...)
Il est écrit dans L'Ecclésiaste que "qui accroît sa science, accroît sa douleur" ; mais, n'ayant jamais eu le bonheur d'aller au catéchisme avec les autres enfants, je n'ai jamais été prévenu des dangers de l'étude. Les chrétiens ont bien de la chance, si jeunes, d'être mis en garde contre le risque de l'intelligence ; toute leur vie, ils sauront s'en écarter. Heureux les simples d'esprit.
Ceux qui pensent que l'intelligence a quelque noblesse n'en ont certainement pas assez pour se rendre compte que ce n'est qu'une malédiction.
(...)
Si la nature n'estropiait personne, si le moule était à chaque fois sans faille, l'humanité serait restée une espèce proto-hominidés, heureuse, sans aucune pensée ni progrès, vivant très bien sans Prozac, sans capotes ni lecteur de DVD dolby digital.
Être curieux, vouloir comprendre la nature et les hommes, découvrir les arts, devrait être la tendance de tout esprit. Mais, si cela était, avec l'organisation actuelle du travail, le monde s'arrêterait de tourner simplement parce que cela prend du temps et développe l'esprit critique. Plus personne ne travaillerait. C'est pourquoi les hommes ont des goûts et des dégoûts, des choses qui les intéressent et d'autres pas ; parce que sinon, il n'y aurait pas de société. Ceux qui s'intéressent à trop de choses, qui s'intéressent même aux sujets qui ne les intéressaient pas a priori - et qui veulent comprendre les raisons de leur désintérêt - en payent le prix par une certaine solitude. Pour échapper à cet ostracisme, il est nécessaire de se doter d'une intelligence qui a une fonction, qui sert une science ou une cause, un métier ; tout simplement, une intelligence qui sert à quelque chose. Mon intelligence présumée, trop indépendante, ne sert à rien, c'est-à-dire qu'elle ne peut pas être récupérée pour être employée par l'université, par l'université, une entreprise, un journal ou un cabinet d'avocats.
J'ai la malédiction de la raison ; je suis pauvre, célibataire, déprimé. Cela fait des mois que je réfléchis sur ma maladie de trop réfléchir, et j'ai établi avec certitude la corrélation entre mon malheur et l'incontinence de ma raison. Penser, essayer de comprendre ne m'a jamais rien apporté mais a toujours joué contre moi. Réfléchir n'est pas une opération naturelle, ça blesse, comme si cela révélait des tessons de bouteille et des barbelés mêlés à l'air. Je n'arrive pas à arrêter mon cerveau, à ralentir sa cadence. Je me sens comme une locomotive qui fonce sur les rails, et qui ne pourra jamais s'arrêter, car le carburant qui lui donne sa puissance vertigineuse, son charbon, est le monde. Tout ce que je vois, sens, entends, s'engouffre dans le four dans mon esprit, l'emballe et le fait tourner à plein régime. Essayer de comprendre est un suicide social, cela veut dire ne plus goûter à la vie sans se sentir, malgré soi, à la fois comme un oiseau de proie et un charognard qui dépèce ses objets d'étude. Ce qu'on cherche à comprendre, souvent, on le tue, car, comme chez l'apprenti médecin, il n'y a pas de véritable connaissance sans dissection : on découvre les veines et la circulation du sang, l'organisation du squelette, les nerfs, le fonctionnement intime du corps. Et, une nuit d'épouvante, on se retrouve dans une crypte humide et sombre, un scalpel à la main, barbouillé de sang, souffrant de nausées constantes, avec un cadavre froid et informe sur une table de métal. Après, on peut toujours essayer d'être un Pr Frankenstein, et rapiécer tout ça pour en faire un être vivant, mais le risque est de fabriquuer un monstre meurtrier. J'ai trop vécu dans les morgues ; aujourd'hui, je sens approcher le danger du cynisme, de l'aigreur et de l'infini tristesse ; rapidement, on devient doué pour le malheur. Il n'est pas possible de vivre en étant trop conscient, trop pensant. (...) Dans la nature, la conscience est l'exception ; on peut même postuler qu'elle est un accident car elle ne garantit aucune supériorité, aucune longévité particulière. Dans le cadre de l'évolution des espèces, elle n'est pas le signe d'une meilleure adaptation. Ce sont les insectes qui, en âge, en nombre et en territoire occupé, sont les véritables maîtres de la planète. L'organisation sociale des fourmis, par exemple, est bien plus performante que ne le sera jamais la nôtre, et aucune fourmi n'a de chaire à la Sorbonne.
(...)
Nous généralisons à partir de notre propre expérience, de ce qui nous arrange, de ce que l'on peut comprendre avec les maigres moyens de nos réseaux neuronaux et suivant la perspective de notre vision. C'est une facilité qui permet de penser rapidement, de juger et de se positionner.
(...)
Une personne sage dans une discussion aura toujours l'impression de simplifier, et son seul désir serait de faire des ratures, de coller des astérisques à certaines mots, de mettre des notes en bas de page et des commentaires en fin de volume pour exprimer vraiment sa pensée.
(...)
Les hommes simplifient le monde par le langage et la pensée, ainsi ils ont des certitudes ; et avoir des certitudes est la plus puissante volupté en ce monde, bien plus puissante que l'argent, le sexe et le pouvoir réunis. Le renoncement à une véritable intelligence est le prix à payer pour avoir des certitudes, et c'est toujours une dépense invisible à la banque de notre conscience.
(...)

Martin Page, - Comment je suis devenu stupide - J'ai Lu, septembre 2007.

mercredi 12 novembre 2008

Je me sens pousser des oreilles...


Excusez, il faut que j'aille m'épiler... ;o)

J'ai lu de mes yeux lu !

Plein de trucs depuis la dernière fois !

Je commence par quoi ?...

- L'amour est très surestimé de Brigitte Giraud aborde avec beaucoup de justesse la fin de l'amour et l'absence de la passion, là où [il] est souvent plus simple de faire que de justifier pourquoi on ne fait pas. Elle parle du vide des liens qui se défont et qui laissent les objets derrière, les tiroirs pleins : et c'était du vide que tu laissais, (...), sans faire le lien entre vie passée et vie future.

- Mélite de Corneille où Corneille écrit Corneille et où cela me suffit...

... Le rapport de mes yeux aux dépens de mes larmes
Ne m'a que trop appris le pouvoir de vos charmes...

Je poursuis avec La veuve ou le traître trahi. Je suis raide dingue des pieds de Corneille.

- La porte des Enfers de Laurent Gaudé.
J'avais lu de lui Le soleil des Scorta qui ne m'avait pas vraiment transportée.
Et celui-ci... Il était... Pfiou !!! Très en rapport avec le deuil plus un côté profondément imaginaire(né?). Très prenant.
Lire ce livre, c'est aller là où "Il ne nous reste qu'une chose. Notre courage ou notre lâcheté. Rien d'autre."

- Comment je suis devenu stupide de Martin Page.
Alors celui-là, c'est une découverte qui m'a enchantée. Je voudrais savoir en parler sans le recopier. Mais pour cela, il me faudrait le relire pour le synthétiser. L'avantage, c'est qu'il est court (125 pages).
Je ne résiste pas à vous en dire plus sur l'histoire : Antoine, multi-diplômé, n'est pas heureux. Selon lui, c'est son intelligence et sa lucidité qui lui gâchent l'existence. Aussi il décide de devenir stupide... Et bah moi, ce bouquin, il m'a fait planer ! Parce que ça je l'ai souvent pensé. Je ne suis pas en train de dire que j'ai une intelligence qui m'étouffe. Je pense plutôt lucidité... L'expression imbécile heureux, ça vous dit quelque chose ? J'ai longtemps regretté de ne plus l'être...

Bon enfin, j'y reviendrais parce que je ressens le besoin de vous le citer à tort et à travers. Ce livre mérite qu'on en parle encore et encore...

- Y'en a un autre que j'ai lu ce dernier mois mais il fait, pour l'instant, du bateau avec ma moitié. Je ne pourrais donc vous en parler que lorsqu'il aura retrouvé la terre ferme !

Soit dit en passant pour ceux qui veulent des news du poilu des mers : parti hier, des Sables d'Olonne, il a atteind la baie de Douarnenez à 14h heure bretonne, ce jour :o)


La nuit

Je le savais déjà, mais maintenant j'en suis sûre...

Donc après Comme une évidence, passons à La nuit (oubliez la vidéo attachée... écoutez simplement).

Souriez, il n'y en a que 16 sur son dernier album.

Et je m'en arrête là parce que la nuit tous les stylos sont pris...

samedi 8 novembre 2008

Je prends des vacances...

Rien ne vous empêche cependant de traîner ici et là :

Lisez-moi ici (en dessous là) : il y a peut être des choses que vous n'avez pas vu, pas lu !

Lisez-moi sur Nulla Dies Sine Linea : il y a peut être des choses que vous n'avez pas lu !

Promenez-vous sur les Impromptus Littéraires : des thèmes et des plumes plus que sympathiques !

Et puis vous avez des liens sur le côté droit, là, que j'adore et vous en avez aussi sur Nulla Dies... dont je suis fan également.

Je vais m'aérer à la mer
plein de photos faire
des pages et des pages à lire et écrire
et tout ça juste le temps d'un soupir...


Je vous embrasse donc, je suis déjà en retard :)

...Et à bientôt ;)

Et bon anniversaire à ma pitchounette de sœur puisque nous sommes maintenant le 8 ! :)

dimanche 2 novembre 2008

ça déménage !

Je vous livre pêle-mêle quelques photos de notre activité du samedi. Qui devinera ce que nous avons fait ?




Toujours aussi joli l'automne...


Ce n'est (n'était) pas ma chambre.


Je ne savais pas que ma sœur avait autant de...






... paniers :o)))))