mardi 31 août 2010

Dis à quoi tu penses ? #4

- J’ai envie d’aller aux toilettes…


- Faut vraiment que j’arrête le café… y’a plus assez de place en d’dans pour tes acrobaties sous caféine !


- Tu reprendras bien un peu de chocolat, par contre ?


- Où sont les toilettes ?


- Il tape sur les bambous et il le fait bien… bon, juste, c’est ma vessie mais on ne va pas chipoter…


- Oui, je me marre toute seule. Et alors ? Elle veut ma photo la vieille bique ?


- Ah, non ça ne passe pas de face…. Pas grave, je vais y aller de côté… Non, plus… Je vais faire le tour.


- J’ai bien envie d’aller aux toilettes…


- Je sais maintenant ce que doit ressentir un scarabée après une embardée… C’est vrai aussi pour les tortues mais elles en font plus rarement, des embardées... même lancées à pleine vitesse.


-  C’est bien la première fois qu’on me dit que j’ai un beau profil.


- Tu me sers de table sans que je sois passible de mauvais traitement sur enfant.


- J’ai bien envie… d’une raclette. Hein ? On est en été ? Oh bah, une fondue alors.


- Il semblerait qu’assise je ne sois pas confortable : c'est ce que je comprends quand tout en jouant avec ma vessie, il me cale un pied sous le sein gauche et pousse.


- Je peux porter plainte auprès de SOS mères battues ?


- Il paraît que je le porte comme une fille. Merci, mais maintenant, il est vexé et je vous rapelle que c’est moi qui prends !


- Alien m’habite.


- Je pourrais passer des heures à scruter la peau de mon ventre pour la voir bouger. Alien m’habite, j’vous dis.


- Les toilettes, déjà, c'est par là  ?


- Une fois qu’il a poussé les murs de sa piscine au maximum en haut, en bas, à gauche et à droite, il arrête de grandir ?


- Je vais finir par me retrouver avec l’estomac dans la gorge. Et là, ça va devenir dur de l’avoir dans les talons… ah ah ah…


- Il a déjà des réflexes : son père tape sur le pied de sa maman et bébé cogne le nombril. Et c’est qui qui prends ?


- Bon désolée mais faut vraiment que j’aille aux toilettes !

mardi 24 août 2010

Si…

Si j'te disais


que tes coups de pied


m'font rigoler,


qu'me chatouiller


Tu me croirais ?



Si j'te disais


qu'le chat s'inquiète


s'demandant quelles miettes


lui laissera ton arrivée


(au moins celles de sa pâtée !)


Tu me croirais ?



Si j'te disais


que j'te parle sans fin


juste comme ça,


pour un rien


Tu te souviendras ?



Et si je te racontais


le sourire qu'il a


en sentant tes coups de pieds ;


et son air enjoué


en riant du chat ;


sans compter sur son œil moqueur


devant mes apartés


Toi même tu rirais...



Et si moi, j'te dis... que six mois c'est long et pourtant pas tant...



Allez encore trois.


Tu seras ici chez toi car c'est déjà le cas.




lundi 23 août 2010

La princesse des glaces

Paru dans la même collection et chez le même éditeur que Millenium, La princesse des glaces de Camilla Läckberg s'inscrit dans la même veine. Noir à souhait et très prenant, on ne peut que dévorer cette histoire jusqu'au dernier flocon de neige. Le scénario est, en effet, très bien ficelé et les personnages également. Chacun à son petit caractère et j'ai trouvé cela plaisant.


Deux regrets cependant :


- certaines redites inutiles sur les personnages, notamment, qui ne semblent être là que pour meubler ;


- un français parfois approximatif ou bien un manque de relecture du tapuscrit peut être. A moins que cela ne vienne d'une traduction relativement moyenne. On bute rapidement sur certaines fautes de grammaire, d'orthographe voire de français. Encore une fois, en termes d'écriture, j'ai l'esprit large quand au fait de jouer avec les mots mais parler des "poignets" d'un sac, je trouve que c'est assez moyen. Pas mieux pour "qu'on a jamais" ou "qu'il a commencé à gravit".


Une faute de frappe passe encore mais autant en 400 pages, celles-ci n'étant que celles dont j'ai souvenir. J'en ai cependant vu un bon paquet (plus que jamais dans un livre publié, en tout cas).


Dommage que l'urgence de la parution ait pris le pas sur le reste... M'enfin, ça se vend et ça se lit... La preuve.

La mise à nu des époux Ransome

Alors qu'ils ont passé la soirée à l'opéra, les époux Ransome rentrent dans leur chez-eux pour n'y retrouver... rien ! Tout a disparu, le papier toilette y compris. Débute alors une remise en question du couple et de la vie matérielle.

Pourquoi entasser autant ? De quoi toutes ces choses nous protègent ? Du monde extérieur ? Du monde intérieur ? De nous-même ou de l'autre ? Du couple peut être ?

Et pourquoi eux et pas le voisin ? Et que perd-t-on quand on perd tout ? Et que trouve-t-on en échange ?

Bizarre, vous avez dit bizarre.

Cette novella se lise vite et bien. Et c'est agréablement écrit, ce qui n'enlève rien au vide de cet appartement ! :)

Alan Bennett - La mise à nu des époux Ransome - Denoël et d'ailleurs, 2010.

Tarte aux myrtilles

Voilà LA recette du mois d'août : une et une seule mais pas des moindres, pour faire plaisir à Doudou qui n'a pas eu sa tarte aux myrtilles après une ascension tuante à vélo en montagne.

Il ne faut rien de plus qu'une pâte sablée, 500 g de myrtilles et 50 g de sucre.

Faites cuire le fond de tarte 10 minutes à 180 °C.

Mélangez les myrtilles avec le sucre.

Etalez-les myrtilles sur le fond de tarte après les 10 minutes de cuisson, puis remettez au four 20 minutes toujours à 180°C.

Et dégustez !

dimanche 22 août 2010

Dis à quoi tu penses ? – #3

- Faire un pas, redresser le dos. Faire un pas, contracter les abdos. Faire un pas... et cheminer au milieu d'un monde (presque) sans douleur. Ben quoi, vous pensiez que je rêvassais à marcher à 2 à l'heure ?!

- On va passer le clic-clac de la chambre du hibou au bureau, les livres du salon au bureau, les bouquins de cuisine de la cuisine au salon, les albums photo du salon au bureau, les meubles en trop de la chambre du hibou et du bureau à la cave, comme ça on pourra mettre le hibou dans son berceau, et le berceau... heu, il est où le berceau ?

- Cherche bassin neuf ou peu servi, et surtout n'ayant jamais accouché. Mise à disposition demandée avant le 24/11 prochain, histoire de l'avoir sous la main pour échange standard. Juste au cas où...

- Je sais maintenant que le pancréas nous a été donné pour une bonne raison.

- J'avais toujours rêvé de passer 3h assisse sur une chaise après avoir avalé 100 g de glucose, à jeun, pour ensuite donner mes fluides toutes les 1/2 heures... On peut dire qu'à la fin, j'étais vidée !

- Note pour plus tard : une femme enceinte ne peut pas manger tout et n'importe quoi juste parce qu'elle est enceinte. Oubliez donc la fameuse phrase : "Ouais, enfin, toi, tu peux te permettre, t'es enceinte !"

- Je me sens comme une dinde de noël avant la mise au four.

- Encore que : je me sens aussi comme un convive de noël après avoir avalé deux assiettées de dinde aux marrons... gavée !

- La communication est établie entre le père et le fils : chacun à gratter de son côté du nombril. Non, mais allez-y, faites comme-ci  je n'étais pas là ! :)

- Voilàaaaa, là, je suis bien. Je vais dormir comme ça...

Ah non, on frappe à mon ventre, ça ne plaît pas. Pas grave, je vais changer de côté. Là, oui, comme ça, je suis bien aussi...

Non, non plus ? Oui, bon ça va, arrête de cogner ! J'ai compris ! Je vais dormir sur le dos !

- J'crois que le hibou veut sortir : j'ai des traces de griffures au bas du ventre...

mardi 17 août 2010

Conversation avec un gâteau au chocolat

Encore un livre de Martin Page paru dans la collection Mouche de l'école des loisirs. Un poids plume de livre que j'ai lu à haute voix pour que le Petit Hibou en profite en même temps et ça a eu l'air de lui plaire. :)

Pour le reste, je vous laisse le lire, vu la longueur du livre !

PAGE, Martin. - Conversation avec un gâteau au chocolat - L'école des loisirs, mars 2009.

La valse lente des tortues

La Valse lente des tortues poursuit les histoires introduites dans le premier tome, Les yeux jaunes des crocodiles. Et là, c'est le drame... Non parce que bon, moi, j'veux bien, hein, qu'on me raconte des histoires à dormir debout mais autant qu'on le fasse avec panache et non dans le but de faire du remplissage.  J'ai été, en effet, archi-déçue par ce livre.


Par le contenu déjà :  des idées et rebondissements à chaque page ou presque et en tout cas suffisamment pour que l'on atteigne l'écœurement. Et puis par la forme : Katherine Pancol a été professeur de littérature. Grand bien lui fasse. J'espère seulement que ce n'est pas le fait d'avoir arrêté de l'être qui lui a fait perdre le sens de l'écrit (la grammaire par exemple).  Autant l'absence du "ne" de la négation à un endroit ou un autre dans un dialogue peut se justifier pour accentuer le caractère d'un personnage ou un discours peu soutenu (comme c'était le cas dans le premier tome), autant l'absence quasi totale de cette particule au sein du livre m'a légèrement irritée l'œil. Je me suis écorchée pour aller au bout du livre.


Je ne passe pas non plus sur le non respect de certaines expressions. Je n'ai pas relever d'exemples précis mais c'est un peu comme si vous écriviez "se croire sorti de la cuisine de Jupiter" et non de la "cuisse". A moins que cela ne soit cela que l'on nomme de l'art...


Après chacun fait ce qu'il veut mais très clairement ce livre aurait mérité une relecture par les cocyclics avant parution. C'est presque une insulte pour les petits écrivaillons inconnus que nous sommes et qui ont à cœur de respecter la langue française et le lecteur. Après, il est vrai qu'il y a les livres qu'on écrit pour les autres et ceux qu'ont écrit pour faire de l'argent...


M'enfin, moi je dis ça... En tout cas, je ne vous le conseille pas sauf si vous avez du temps à perdre.


 

mercredi 11 août 2010

Les recettes de juillet-août

On commence molo par un classique :

La tomate-mozzarella



qui, comme son nom l'indique, est composé de tomates (les cœurs de bœuf sont à se damner en ce moment), de mozzarella, de basilic (frais sinon ce n'est pas drôle), d'huile d'olive parfumée, de vinaigre balsamique et c'est tout. Servir frais (sinon ce n'est vraiment pas drôle) !


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Le Gaspacho d'Alberto (Cuisine et Vins de France juin-juillet-août 2010)




Pour 6 personnes : 1,2 kg de  tomates / 4 œufs durs / 2 gousses d'ail / 120 g de pain / 20 cl d'huile d'olive fruitée / 6 cs de vinaigre de Xérès / 3 brins de thym /sel & poivre


Coupez les cheveux... heu, non, les œufs en 4 et le pain en tranches. Faites griller le pain. Effeuillez le thym.


Otez le pédoncule des tomates. Plongez-les quelques secondes dans une casserole d'eau bouillante, égouttez et pelez-les. Coupez-les en morceaux en éliminant les graines. Pelez et hachez finement l'ail.


Dans un récipient, mettez les tomates avec les œufs, l'ail, le pain, la moitié du thym, la moitié de l'huile, le vinaigre et salez très peu. Couvrez et placez 12h au frais.


Au bout de ce temps, mixez le tout en ajoutant le reste d'huile et du poivre. Servez frais parsemé du thym restant.


Je n'ai rien changé à cette recette qui a été fort appréciée (hein que c'est vrai ? :)).


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Croquettes de brandade (Cuisine et Vins de France juin-juillet-août 2010)



Pour 4 personnes : 600 g de brandade de morue bien froide / 1 boîte 1/2 format de pulpe de tomates / 2 citrons / 100 g de farine / 150 g de chapelure / 2 oeufs / 3 gousses d'ail / 1 oignon / 1 cs d'huile d'olive / piment de cayenne / sel / huile de friture


Pelez et émincez l'oignon et l'ail. Mettez le tout à fondre dans une casserole avec l'huile d'olive. Versez la pulpe de tomates, ajoutez du sel, 1 pincée de piment, remuez, laissez mijoter 10 minutes.


Cassez les oeufs dans une assiette creuse et battez-les légèrement à la fourchette. Versez la farine et la chapelure dans deux autres assiettes creuses. Faites chauffer l'huile de friture.


Prélevez des boulettes de brandade bien froide, trempez-les dans la farine, puis dans les oeufs et enfin dans la chapelure. Faites frire dans l'huile. Egouttez-les sur du papier absorbant, salez légèrement.


Servez très chaud avec la sauce tomate et les citrons en quartiers.


[Bien froide la brandade, sinon c'est injouable !]


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Feuilleté au boeuf



Pour quatre personnes : une pâte brisée, le reste de sauce du dessus (pour tremper les croquettes), 400 g de steack haché, un oignon et c'est tout ! :)


Faire revenir les oignons, puis ajouter le steack haché et la sauce. Une fois que c'est bien cuit, garnir des carrés de pâte brisée.


Enfourner 20 minutes à 180 ° C.


C'était bien bon ! :)


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Tarte fine coulis de tomate et chèvre frais



Pour une tarte : une pâte feuilletée / coulis de tomate / fromage de chèvre


Alors là, super compliqué : étaler le coulis de tomates sur la pâte. Ajouter des rondelles de chèvre où il vous plaira.


Enfournez 15/20 minutes à 220° C.


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Saumon aux yeux bridés



Faites mariner 30 minutes des pavés de saumon dans un mélange de 3 cs d'huile d'olive, 3 cs de sauce soja, 1 cs de gingembre moulu, 1 cs de graines de sésames et 2 cs de jus de citron.


Papillotez le saumon dans de l'alu avec un peu de marinade et enfournez au four à 200 ° C  pendant 20 à 30 minutes.


Par ailleurs, faites cuire des nouilles asiatiques.


Dans une poële, faites revenir la marinade avec les nouilles cuites.



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Croissants surprises



Fourrez des triangles de pâte feuilletée de deux carrés de chocolat (au caramel...). Roulez en partant de la pointe. Badigeonnez avec de l'œuf. Enfournez 15 minutes à 180 °C.



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Crumble abricots-nectarines



Ingrédients : nectarines et abricot et pour la pâte à crumble : 50 g de cassonade / 50 g de sucre semoule / 100 g de farine / 100 g de beurre / 1 ou 2 sachet(s) de sucre vanillé


Epluchez et coupez les nectarines. Coupez les abricots. garnissez le fond d'un plat allant au four. Mélangez les ingrédients de la pâte à crumble et parsemez-en les fruits.


Enfournez une trentaine de minutes à four chaud (180 ° C).


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Muffins pépites de chocolat


(& macarons au chocolat Alsa)



Pour les macarons : achetez une boîte de macarons au chocolat Alsa dans un supermarché quelconque et suivez les instructions. A déguster rapidement et à ne pas conserver au frigo, sinon ils ramolissent.


Pour les muffins : (C'est moi qui cuisine... oui Chef ! Tome 1 de Cyril Lignac) 125 g de farine / 1/2 sachet de levure chimique / 100 g de poudre d'amandes / 75 g de sucre roux / 1 pincée de sel / 1 œuf /  20 cl de lait / 10 cl d'huile d'arachide / 100 g de pépites de chocolat / matière grasse  pour les moules


Préchauffez le four à 210 ° C (th. 7) et huilez les moules (au sopalin ça marche bien).


Dans un saladier, mélangez la farine et la levure, la poudre d'amandes et le sucre roux, le sel. Ajoutez successivement l'œuf, le lai et l'huile. Mélangez jusqu'à ce que la pâte soit lisse et onctueuse. Ajoutez les pépites et mélangez de nouveau.


Versez la pâte dans les moules : les remplir au 2/3 seulement afin qu'ils ne débordent pas. Enfournez 20 minutes (à chaleur tournante, 13 minutes suffisent dans mon four).


Les pépites de chocolat peuvent être remplacées par des fruits confis.


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Assaisonnement mystère



Délayez 5 cs de miel dans un litre de lait entier chauffé à la casserole et ajoutez 20 g de poudre d'amande.


Une fois bien mélangé, il ne reste plus qu'à verser le tout dans une baignoire pleine d'eau chaude et à vous y plonger !


Hydratation intense selon les 1001 secrets de grands-mères. Et je confirme !


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J'ai les crocs, moi, maintenant !