lundi 12 décembre 2011

A cœur

J’ai la tête vide depuis des mois. Plus assez de mots pour faire un texte, ni même un poème. Plus assez de temps, peut être. Plus assez de moi, aussi.
Plus assez…

Pourtant le monde m’inspire. M’exhale à la figure une haleine fétide quasi quotidienne de bêtises sans logique et sans nom. M’expire des envies de pleurer, à se moucher sans fin dans une ramette de papier.
Et plus si affinités.

Comme si ce moi écrivant qui me berçait, m’aidait, me portait, m’a eu sauvé, s’était effacé au profit d’une autre, organisée, cloisonnée, systématique, fatiguée. Comme vidée, en somme, à la seule idée de devoir saisir un stylo, ses doigts, son clavier, ses idées.
Ses idées...

Pourtant, l’espoir d’un renouveau, chaque jour, me porte. Toujours pas loin, cahier et crayon, si s’ouvre la porte. La plume prête à tremper dans l’encre rouge et or de mon cœur.
Scintille.



Pour les Impromptus sur le thème de la semaine : mon cœur scintille.

mardi 6 décembre 2011

Dis, Maman, à quoi tu penses ? - # 23

- Non mais t'as raison, Boubou, fallait repeindre la salle à manger d'façon. Vert épinard, c'est pas mal et ça va bien avec le orange carotte sur le buffet... Et avec les morceaux dedans, ça donne un aspect crépis très sympa. Et puis si on a une petite faim en passant...

- Boubou veut manger seul. Ce soir, c'est massacre à la cuillère et au yaourt. M'enfin, ça commence à rentrer (et même des fois, dans sa bouche).

- Boubou est debout. Ah non, il est sur le cul. (Heu oui on est encore là.)

- Boubou mange de tout. Rectification : Boubou étale de tout. Avec une préférence pour les petites pâtes bien molles qu'on peut se coller au bout des doigts. Limite, il m'en ferait une feuille de lasagne.

- Boubou est debout. Ah non, il est à l'aut' bout (bou...).

- Boubou rechigne sauf quand il s'agit d'aller dormir. J'te fatigue, c'est ça ?!

- Boubou est debout. Bah il est où ?

- Boubou veut manger seul. Sinon, Boubou proteste. Alors Boubou mange seul : avec les mains, les cheveux, les oreilles, les chaussettes et mon pantalon. Le cas échéant, si tu lui donnes la cuillère, il en profite pour se recoiffer. Et le yaourt fait office de gel.

- Le Boubou, c'est une tenue par jour minimum. Pour lui. Et une, pour moi.

- Du coup, depuis, une semaine, le soir, on commence par manger et on finit dans le bain. J'ai bien dit "on".

- Quand Boubou a une petite faim, il monnaye une croquette au chat. Note à l'attention des services de protection de l'enfance : nous avons la chance d'avoir un chat qui termine toujours ses assiettes de patée... Et puis les croquettes, ça fait les dents, non ?

- Il est 20h20, Boubou dort. Il pleut dehors et j'ai faim. (Tu voulais savoir ce que je pense, t'es servi ... toi au moins !)

- Boubou a déjà un an, et moi j'ai des cheveux blancs. Étonnant...

- Bon bah je vais faire à manger maintenant.

dimanche 13 novembre 2011

Qu'est-ce t'as mangé ?

Il ne se passe pas grand chose ici ! Il s'est écoulé plus de temps que je ne pensais depuis mon dernier vrai billet. Je m'en vais donc, tout en faisant dans le simple, vous narrer mes activités culinaires du weekend.


J'ai testé un atelier cuisine organisé par le magasin Zodio près de chez moi et j'ai trouvé ça sympa (pas autant que l'atelier Rénovation de meubles d'il y a un mois).


Le thème de ce matin auquel j'ai participé sur 3h était : "Je réalise mon brunch(chouquette, pain au lait, pancake aux pommes, gaufres à la fraise, terrines aux oeufs et aux légumes du soleil, salade de poulet mariné et ricotta, tarte fine à l'avocats et au bacon, bruchetta de saumon fumé au fromage frais, muffins au chocolat et aux fruits) et je les emporte."


A ça s'est ajoutée une terrine de foie gras car certaines personnes ne sont pas venues au cour de la veille "Je réalise mon foie gras".



Pour les pancakes : 250 g de farine / 30g de sucre / 2 oeufs / 1 sachet de levure / 65 g de beurre /1 pincée de sel / 30 cl de lait


Commencez en mélangeant les œufs et le sucre.  Ajoutez la farine et le lait en alternance, puis la levure et le sel.


Faites fondre le beurre dans une casserole et l'ajouter lorsqu'il est noisette (la couleur). C'est-à-dire qu'il faut le laissez colorer un maximum pour en enlever l'eau (il commence à colorer lorsqu'il ne fait plus le bruit de l'huile qui bout). L'ajoutez au mélange précédent.


Faites chauffer la  poêle et faites cuire de petites crêpes jusqu'à épuisement de la pâte.




Pour la salade au poulet : il faut du poulet (1 escalope par personne) détaillé en morceaux, une salade de votre choix (là il s'agissait d'une iceberg... je crois !), de la ricotta coupée en tranches, d'épices Tandoori pour saupoudrer allégrement le poulet et la ricotta et une vinaigrette faite d'huilet d'olive, de vinaigre de Xérès et de sel et poivre.



Pour les pains au lait : j'sais pas ! Je me suis contentée de peser 30 g de pâte par pain et à les rouler à la main. Nous n'avons pas eu le temps de reprendre la fabrication de la pâte plus tard dans la matinée. Toujours est-il qu'il paraît que c'est facile ! A revoir.




Pour les muffins : 200 g de farine / 40 g de cacao / 1 cc de levure chimique / 220 g de sucre / 2 oeufs / 1 cc d'extrait de vanille / 160 ml d'huile / 125 ml de lait / 200 g de chocolat haché


Tout mélanger et cuire à 180 ° pendant 18/20 minutes (selon votre four).



Pour les bruschettas au saumon fumé : il faut des tranches de pain qui seront grillées au four, du Saint Moret et du saumon fumé. Assemblez !


Pour les flans aux oeufs : il faut des oeufs battus en omellette, du sel, du poivre, et des légumes (au choix) coupés en brunoise (ici, il y avait des carottes, des courgettes et des poivrons).


Et bien on peut dire qu'on s'est régalé quand même (et qu'il en reste !)


A refaire donc !

dimanche 6 novembre 2011

Pendant que mes mots se reposent, voilà de quoi nourir vos yeux

En cliquant sur une photo, vous pouvez les voir toutes en plus grand et les visionner en un diaporama so biôtifoule.







vendredi 28 octobre 2011

J'emporte avec moi...

Il se profile à l'horizon un weekend de 4 jours en famille (au sens restreint du terme) au sein duquel nous partons compter les vaches. 

Et j'emporte avec moi : 
- Le Livre que je vais bien potasser pour apprendre à connaître l'étape 1 par estomac cœur ;
- mes poilus à deux pattes en laissant celui à quatre pattes sous surveillance attentive ;
- la motivation née à la lecture cet après-midi d'un commentaire pas comme les autres laissé sur un de mes billets  (je n'en reviens toujours pas !) ;
- et de quoi méditer sur moi-même et les actions à entreprendre pour mon bien-être
- (sans oublier un bon kilo de livres hors Le Livre que je DOIS emporter avec moi, c'est viscéral).

Un weekend grande respiration bienvenu après ces deux premiers mois écoulés depuis la rentrée tambour battant, quasi contre notre gré !

Bon air à tous !

Le loto de la semaine 3 (qui tombe 4 semaines après la semaine 2...)

Le dernier tirage remonte, en effet, au 4 octobre. 
Mais puisqu'il est décidé d'y aller lentement, pas de raison de se brusquer, hein ? 
Rien de bien mirobolant, donc, mais un petit kilo laissé sur le côté de la longue route que j'ai décidé d'emprunter. 
Et le tout sans aucune frustration puisque le mois a été riche et pourtant sans excès.
Ça me va bien jusque là :)


Tour de poitrine (sous la) : 97
(ancien : 96,5) 

Tour de poitrine : 110
(ancien : 110)

Tour de taille : 110
(ancien : 110)

Tour de hanche : 119
(ancien : 119) 

Tour de bras : 35
(ancien : 35)


Tour de cuisse : 70
(ancien : 70)
 
Et le numéro complémentaire : 102,9 (-0,9)
(ancien : 103,8)

IMC : 36,90 (-0,32)
(avant : 37,22)

lundi 17 octobre 2011

Une repasse sur "l'étape 0"

Parce que je crois que quelques précisions s'impose. Non que je ne me sente pas prête mais ma énième lecture de l'étape 0 m'a fait prendre conscience de certaines lacunes dans mon raisonnement.

***

Je ne suis pas en train "de faire un régime". Contrairement à ce qu'on pourrait croire, je me lance dans une recherche du régime, le régime, "Zi régime", ni le sien, ni le tien, ni celui du voisin, just the one : le mien.

Il n'est donc absolument pas question de frustration, de volonté sur un court terme, de culpabilité, de désorienter mon organisme qui n'aura dès la première "sucréssion" (contraction de sucre et suppression... ça marche aussi avec "fritression", ou encore "chocolannulation"...) d'autre idée que de se rattraper en choco-cristallisant à coup de tablettes et non plus de carrés. Il n'est pas non plus question de manger quand une autre personne que soi l'a décidé mais pas obligatoirement quand on a faim, et à se restreindre quand il est de bon ton de le faire alors qu'on crève la dalle ! Il s'agira donc pour moi d'apprendre à manger quand j'ai faim et de ne pas manger quand je n'ai pas faim et jamais plus que ma faim. Interdit donc de s'interdire mais sans jamais se faire péter le bide (sauf pour une fondue du Mont Saxel...).

Trouver la paix alimentaire.

Et aussi, adopter d'autres comportements : videz les placards des vêtements trop petits d'un temps que mes moins de 70 kilos ne se souviennent même plus d'avoir connu (je tente de m'y résoudre mais se débarrasser de vêtements plus petits est parfois difficile à faire, plus difficile qu'on ne le croit) ; arrêter de se regarder là où ça fait mal, presque par complaisance. "Il ne s'agit pas de faire un déni de son corps, mais d'arrêter de le dénigrer." (Le Livre, page 117) ; retrouver confiance, positiver, s'exprimer, s'affirmer, ne plus se focaliser sur son physique en société (mais ne serait-ce pas plutôt la société qui se focalise sur notre physique...?).

Trouver la paix du corps après (avec ?) celle de l'estomac.

Et tout cela  en s'observant et en gérant les difficultés au quotidien : surmonter les obstacles, anticiper et ne plus se chercher de justifications. A chaque problème identifié, ne pas perdre de temps à s'en plaindre mais chercher de solutions. "Trouver une justification est une facilité ; trouver une solution est une force." (Le Livre, page 121)

Enfin, cette recherche devra se faire en toute indépendance, loin des facteurs extérieurs négatifs tendant à influencer, à dicter sans tenir compte de ce que l'on est, notre vie, nos difficultés et nos besoins personnels (les médecins, les idées reçues, les conventions, les horaires des repas, les repas type, l'ordre des plats et les autres...).

Trouver la paix de l'esprit, dans un corps équilibré et un estomac comblé au sens rassasié, apaisé.

Quelques lectures plus loin

 Voilà un long temps que je n'ai pas pris le temps de dire ce que mes yeux ont parcouru. Alors, je me rattrape, d'un seul coup d'un seul.

Personne de Gwenaëlle Aubry : un dictionnaire très personnel, recueil de mot ou de nom sans lien les uns avec les autres et pourtant... Un père qui porte un masque pour ne pas voir. Un magnifique esprit gâché. Un livre très personnel qui m'a beaucoup touché.
"(...) un homme tu sais n'a pas peur d'avoir des enfants, il a peur de perdre ses enfants (...)."

La harpe d'herbes de Truman Capote : un magnifique livre également. Beau, doux, poétique. Paru en 1952, ce livre semble pourtant tellement actuel. Truman Capote dans toute sa splendeur.

"Le vent se leva par surprise, détacha les feuilles, sépara les nuages nocturnes ; libérée, la lumière des étoiles ruissela en cascades : notre bougie, comme si la faille incandescente du ciel ponctué d'étoiles l'intimidait, culbuta, et nous pûmes voir, dégagée de ses voiles u-dessus de nos têtes, une lune d'hiver attardée et lointaine (...)."

Ru de Kim Thuy : de l'arrivée du communisme dans le Sud-Vietnam au Québec, Kim Thuy évoque ses souvenirs, ses racines, ses "déracines", l'autisme de son fils. Une plume acérée, maîtrisée, qui remet les idées en place.

"Un dicton vietnamien dit : Seuls ceux qui ont des cheveux longs ont peur, car personne ne peut tirer les cheveux de celui qui n'en a pas. Alors j'essaie le plus possible de n'acquérir que des choses qui ne dépassent pas les limites de mon corps."

Les heures souterraines de Delphine de Vigan : harcèlement moral, manipulation amoureuse, la ville et son mouvement perpétuel, l'étouffement d'un monde qui fuit entre deux trains/RER/métros, l'isolement des êtres au sein d'une société pourtant "omni-connectée". Une vie dédiée à... quoi ? Un bel écrit, fort, véridique. Malheureusement, le monde est comme ça. Apprenons à se recentrer, à prendre de la hauteur, à remettre les choses à leur place, à retrouver le goût de ce qui est important.
"Elle a dû glisser par mégarde dans une autre réalité. Une réalité qu'elle ne peut comprendre, assimiler, une réalité dont elle ne peut saisir la vérité."

De très belles lectures que je vous conseille pêle-mêle et toutes autant qu'elles sont !

jeudi 6 octobre 2011

On reprend tout depuis le bédu...

Et le début, c'est l'étape préparatoire déjà évoquée le 21 septembre 2009 sous le titre "Étape 0 - Le régime contre-attaque : pour qui ? pour quoi ". Elle sera de nouveau évoquée aujourd'hui car pour recommencer de zéro, il n'y a pas de secret : faut tout refaire, quitte à redire les mêmes choses. Et puis après tout, j'ai grandi depuis le 21 septembre 2009 alors peut être qu'en mettant tout à plat (mon ventre suivra...), je découvrirais de nouvelles choses. Alors voilà pour l'idée.

L'étape préparatoire est le passage obligé : l'échauffement, la mise en train, la justification, le pourquoi du comment on en est arrivé là, la mise à nue quasiment.

Késkivapa ? A la base, Martine a clairement un problème de poids qu'elle cherche à résoudre. Elle le sait, elle le sent, elle le (sup)porte, il est là chaque jour que Dieu fait. Impossible de le quitter. Du matin au soir et du soir au matin, elle a une conscience d'elle-même telle que cela en devient parfois insupportable. Limite, ça lui pourrit l'ambiance au boulot : parce qu'elle aura beau être bonne dans ce qu'elle fait, prise au sérieux, considérée comme compétente, impossible pour elle d'oublier son apparence qui semble lui faire perdre du crédit (que cela se joue uniquement dans sa tête ou pas).
Et que dire de toutes ces femmes minces, qu'un rien habille, que tantôt on déteste, tantôt on envie, selon l'humeur, mais que jamais on n'atteint, que jamais on ne rejoint. Toutes ces femmes qui peuvent porter une jolie robe, que l'on remarque sans qu'elles le cherchent, que l'on semble respecter par défaut. Cette impression d'être la 5ème roue du carrosse (que cela se joue uniquement dans sa tête ou pas).
Et puis, manger parce qu'on ne sent pas à son aise en soi-même et se sentir mal en soi parce qu'on a mangé et puis manger parce que...

Et je tourne en rond dans ma cuisine (jamais très loin du frigo faut pas déconner, déco néné...)
Je suis une femme de cro-magnon
Je suis toute seule puis des millions
Je me fais la guerre en toute saison
J'avance, avance à reculons
Et je tourne en rond(e), je tourne en rond(e)

Ten-é-oùlà ? Alors, donc, là, j'crois que faut que Martine fasse quelque chose.
Le Livre était déjà la solution qui semblait adéquate il y a 2 ans, parce que des régimes, Martine, elle en a épuisé. Et inversement. Alors exit les régimes agresso-coup-de-poing.
Il n'est donc pas prévu d'envisager de restreindre les quantités, les calories, les parfums, les saveurs mais de se refaire une éducation alimentaire, une hygiène de vie différente et d'y prendre goût. Quitter de mauvaises habitudes pour s'en créer d'autres, non contraignantes, naturelles, propres. Le tout sans violence et sans culpabilité. Et selon un rythme personnel.

Commentkonfé ? On commence par le début et tout de suite. On prend la température de la bête : dans quel état d'esprit Martine attaque la montagne de graisse ?
Est-ce qu'elle veut maigrir à tout prix ? Non. Impossible. Plus envie de bouffer en sachet ou de devenir mono-maniaque du chou romanesko.
Oublier les autres, s'écouter soi seulement et plus les autres, plus d'idées reçues, pas de "ça a marché pour moi, ça ne peut donc que marcher pour toi", plus de promesse en l'air et plus de culpabilité surtout.
Enfin, ne pas être "surmotivée" au risque de démarrer trop vite et de s'essouffler en trois jours. "De ce côté-ci, pas de souci !" dit-elle la bouche pleine d'ours en guimauve enrobés de chocolat blanc.

Un bilan donc plutôt positif en ce que - chouette ! - nous pouvons conclure que : oui, Martine peut se lancer dans ce régime (à nouveau). 

Trop de la chance !

So we'll be back, avec l'étape 1.

On avance on avance, on avance...

mardi 4 octobre 2011

Le loto de la semaine 2

Tour de poitrine (sous la) : 96,5
(ancien : 96,5) 

Tour de poitrine : 110
(ancien : 113)

Tour de taille :110
(ancien : 110)

Tour de hanche : 119
(ancien : 119) 

Tour de bras : 35
(ancien : 35)


Tour de cuisse : 70
(ancien : 70)
 
Et le numéro complémentaire : 103,8 (-0,6)
(ancien : 104,4)

IMC : 37,22 (-0,21)
(avant : 37,43)

lundi 3 octobre 2011

Allez, hop, on y retourne !

On reprend le dessus et a minima on avance, même lentement. 
En bref : Mais, Boudiou, tu vas te bouger, oui ?! Parce que franchement, hein, ce n'est pas très glorieux...

Loto comparatif 27 février 2011 / 27 septembre 2011

Tour de poitrine (sous la) :96,5
(ancien : 94,5) 

Tour de poitrine : 113
(ancien : 106)

Tour de taille : 110
(ancien : 94)

Tour de hanche :119
(ancien : 120) 

Tour de bras :35
(ancien : 35)

Tour de cuisse : 70
(ancien : 66)
 
Et le numéro complémentaire : 104,4
(ancien : 101,5)

IMC :37,43
(avant : 36)

7 mois ont passé et rien. Ce n'est pourtant pas faute de le vouloir. Oui mais...  

Cessons de tergiverser et agissons. Je me remets donc de suite à la seule et unique lecture que je n'aurais jamais dû quitter : je vais dévorer Le Livre (à défaut d'autre chose) et tenter de dépasser l'étape 4...

Et ça commence demain, par le loto de la semaine 2.


Vis tecum sit !

jeudi 29 septembre 2011

Automne

 
Il y a dans l'air cette vive odeur, teintée d'une chaleur qui ne sait comment grandir, enfermée qu'elle est en profondeur, distance de la terre au soleil en hiver.

C'est l'automne qui s'annonce, froid et dense, comme un lointain sanglot, d'une couleur or intense, comme une mélancolie. Une Gnossienne de Satie.

Le soleil tend la main mais jamais ne m’atteint, ma joue pourtant offerte. Alors une larme roule, besoin insatisfait. Comme une morsure sans dent, un très léger pincement, un vent sans lent grincement froissant le miroir du ciel. Profonde tristesse sans râle.

L'automne est à la porte de mon été noyé. N'a pas encore frappé mais se laisse deviner. Changeant les choses de place, les reflets dans la glace, les couleurs, la douceur, tout s'enfuit prenant peur.

Mais de quoi ?

C'est pâleur !

Une perte de feuille et de contrôle pour le thème de la semaine des Impromptus (accessoirement réécriture d'un texte récent pour l'adapter à la consigne : CLIC).