dimanche 15 avril 2012

Encore des lectures

La liste de mes envies de Grégoire Delacourt : Jocelyne, mercière à Arras, est mariée à Jocelyn. Elle a une vie simple, qui visiblement lui convient. Puis elle gagne une forte somme à la loterie nationale. Mais faut-il en parler à sa famille ? Doit-elle encaisser le chèque ? Et pour quoi en faire...?
"... on se ment toujours. Parce que l'amour ne résisterait pas à la vérité."
La liste de mes envies est une belle lecture. Légère comme une (belle) plume. Qui caresse tant l'imaginaire, que les zygomatiques. Un bonbon doucement acidulé comme l'est la vie.
"Il n'y a que dans les livres que l'on peut changer de vie. Que l'on peut tout effacer d'un mot. Faire disparaître le poids des choses. Gommer les vilenies et au bout d'une phrase, se retrouver soudain au bout du monde."
 De quoi calmer cinq minutes ma soif inextinguible de mots...


L'incessant de Charles Juliet : une pièce de théâtre a deux voix. Un huis clos où s'affronte désirs et raison. Et je n'en dirais pas plus parce que ce livre est si court qu'il serait dommage d'en dévoiler trop.


Attente en automne, Maria et Turbulences de Charles Juliet : encore lui. Je ne m'en lasse pas. Trois nouvelles, trois hommes ne sachant pas dire l'amour, trois parcours de soi vers les autres et de soi vers soi. Car "quand on se met à regarder en soi, on fait parfois de surprenantes découvertes".


Le sanglot de l'homme noir d'Alain Mabanckou : voilà 15 minutes que je réfléchis à la meilleure façon de vous parler de ce livre. Sauf que je ne trouve pas comment vous en parler ! En plus, je n'ai plus le livre sous la main car c'était un emprunt. Alors je vais me la jouer feignante : il y a un très bon résumé .

Et maintenant, je vous laisse à vos lectures. J'ai moi-même des pages à tourner.

jeudi 12 avril 2012

Pour être sur mon trente et un

J’ai mis mon plus beau sourire.
J’me dis qu’ça devrait suffire.
Pas besoin de plus pour éblouir.
Et si ça plaît, dites-le : vous le verrez ainsi, un peu plus s’épanouir.

***

Un retour sur les chemins des Impromptus avec un micro texte de 31 mots pour me mettre sur mon 31 !


Stage photo - Lumière, exposition et mode manuel

Et surtout, prise en main du mode manuel !
J'ai bien écouté les conseils en rapport avec la maîtrise des paramètres liés à la lumière et à l'exposition, et les ai mis en application juste après. Et franchement, des modes manuels, le manuel est un vrai casse-tête. Il faut penser à tout. En fonction de la photo envisagée, choisir soi-même de privilégier l'ouverture du diaphragme ou la vitesse, puis gérer l'exposition... 
Et une fois sur quatre, ça donne quelque chose de correct. Voici donc une longue sélection d'images (imaginez donc le nombre que j'ai dû jeter !). 





 Râtée, si on la regarde de près. Seule une fleur est nette. D'après le prof, une ouverture du diaphragme plus grande m'aurait permis d'avoir une première ligne nette et un arrière flou. A re-tester !









Une photo compliquée à réaliser une vitesse lente et l'appareil qui devrait suivre le sujet. 
La bestiole devrait être complètement nette, en principe. Mais bon sang que ça décolle vite ces bêtes-la !!!

Séquence pour les fétichistes des pieds :)











Et mes trois préférées pour conclure :





Ainsi, s'achève le compte-rendu du stage.
J'y ai pris grand plaisir et réitérerai sûrement l'expérience sur des stages à thèmes. Je fantasme déjà sur la session spéciale noir&blanc et celle dédiée à la photo dans Paris la nuit. :)

Qu'est-ce que j'en ai retenu essentiellement, les réglages mis à part : 
. la règle des tiers et des diagonales relative à la composition de l'image : le sujet que l'on souhaite mettre en valeur doit se trouver sur les lignes horizontales ou verticales, et l'utilisation des diagonales rend plus intense la composition ;
. pour les portraits : ne pas hésiter à couper le haut du crâne (le très haut ! A la moitié du front, c'est trop bas !) Une règle qui devrait faire plaisir à un certain Tilou, qui aime le portrait rapproché.

Et depuis, je pratique et du coup, Boubou et le chat en prennent plein la vue !
Heureusement, les vacances approchent : à nous deux Palma !!!

jeudi 5 avril 2012

Stage photo - Vitesse et mouvement

Le stage vitesse a été le plus compliqué : tant sur les réglages à assimiler que sur le rendu à obtenir. 
Nous avons fait différents exercices et je n'ai pas été méga emballée... surtout parce que j'ai eu du mal à les réaliser !
Le premier, à la Concorde bien sûr, consistait à photographier les voitures pour obtenir des sujets nets et du flou derrière. J'ai fait beeeeeaaaaauuuuuucoup de photos pour en tirer très peu de résultats. Je vous en donne une seul à voir parce que vous donner à voir les quelques autres bafouerait quelque droit à l'image et autre respect de la vie privée.


Vient ensuite l'exercice le plus simple : la fontaine et la réalisation du filé ou du figé.















Suis ensuite un exercice de prise de vue d'un groupe de musiciens en pleine action mais du coup impossible encore de vous en montrer le résultat. J'étais cependant moins mécontente que pour les voitures.

Et enfin, nous voilà lâchés dans la nature et livrés à nous-mêmes. J'avoue avoir traversé à nouveau un grand moment de solitude : je ne savais pas quoi photographier, ni comment le faire. Mais du coup, peu de chose à vous montrer dont je serais "fière" (même si c'est un bien grand mot).





A suivre (demain ou plus tard) : la lumière et surtout le mode manuel.

lundi 2 avril 2012

Stage Photo - Profondeur de champ

Après avoir attendu, attendu et attendu encore, le moment où il serait enfin temps d'aller à MON stage photo, le moment est finalement venu. 

Il s'agissait d'un stage débutant alliant trois demies-journées, chacune sur un thème de base de la photographie. Parce qu'après toutes ces années à shooter sans raison, il me fallait enfin savoir ce que veulent dire tous ces mots barbares et aussi à quoi servent tous ces boutons... (ah bon, il n' y a pas que le bouton on-off, le déclencheur et le menu qui permet de passer de la couleur au noir & blanc ?)

C'est maintenant chose faite et j'avoue que j'ai découvert un autre monde. Un drôle de monde où tu ne peux pas shooter et réfléchir ensuite. Pas pour l'instant en tout cas. Pas tant que je n'aurais pas tout digérer. 

Je suis tout de même bien contente du résultat mais sur le moment - et encore un peu maintenant - je me sentais perdue, presque nue de devoir penser ma photo avant de la réaliser. Je tournais quasiment en rond dans des endroits que je rêvais de photographier, incapable de trouver un sujet. Mon œil était cassé.
Fini la spontanéité qui me réussissait somme toute plutôt bien. Place à la composition de l'image en ayant toujours l’œil sur les sacro-saints chiffres d'ouverture du diaphragme (bah, c'est pas dans le corps humain, c'truc là ?!), de vitesse (j'veux bien mais il est où le levier de vitesse ?!) et de lumière qui, si elle est mal gérée, rend ta photo "surex" ou sousex" (c'est qui ça, ex ? ... oui ça va, je sais, elle est pire que les autres, celle-là, mais fallait bien la faire ! Ce genre de blague à la con ne s'empêche pas...).

Toujours est-il que je vous recommande MON stage (CLIC) Nous étions 10 (9 nanas et un gars), et c'est bien accompagnés par un prof fort sympathique que nous avons pris notre pied (et ce malgré le froid de ce samedi). Au total, j'ai réalisé 850 photos, en ai jeté plus de la moitié (il m'en reste 306) et en ai sélectionné 76.

Voici donc le compte-rendu en images (étonnant, non ?). Il y en a beaucoup certes mais dites-vous bien que vous allez échapper aussi à beaucoup d'autres !

Samedi matin, 9h30 à 13h30 - Jardins du Palais Royal - Cours sur la profondeur de champ
Après quelques explications techniques bienvenues, place aux exercices pratiques. D'abord, tout simple, puis sans filet, livrés à nous-mêmes. J'étais moi-même bluffée de découvrir qu'on pouvait gérer ça nous-même !

Cliquez sur la première photo pour passer en plein écran.





 

  






Nous avons également testé l'effet zooming. 
Pas facile le flou maîtrisé !


Et ensuite, libre à nous de nous lâcher.
Un vrai régal pour moi qui aime tant les parcs parisiens, leurs chaises si confortables et leurs si beaux rats heu pardon pigeons ! ;)














Demain (ou plus tard, d'ailleurs...) : la vitesse !