mardi 30 septembre 2008

Me ? A tag ? - #2

Me voilà donc victime de nouveau : je suis "taguée".
Sauf que ce coup-ci, il s'agit de littérature.
L'explication ci-après...

Le tag en lui-même : prendre un livre, l’ouvrir à la page 123, aller à la ligne 5 et recopier les 5 lignes qui suivent. Et citer auteur, éditeur et année d’édition de l’ouvrage. Ne pas oublier, de citer le lanceur de tag et de taguer d’autre personnes, forcément. Le chiffre ici étant imprécis suivant les versions envoyées à droite et à gauche, je vais profiter pour prendre en otage quelques blogs qui parlent bien et qui me parlent bien…

Oui, j'ai fait un copier-coller et alors ? Bon allez, je rend à César ce qui est à Plume Vive qui a eu la bonne idée de me "taguer" :o)

Bon alors citer le lanceur de "tag", ça c'est fait ! Et ensuite, "taguer" d'autres personnes, sans précision du nombre... Dans ce rôle là, je verrais bien :

Mon expat' préférée (en japonais le billet, Dine :p)

Ma Poupoune du polar

Une Kris de blog qui lit


Allez, hop, au suivant la patate chaude ;p


Et voici donc mon extrait :

Mon Dieu comme c'est bon. Si elle avait dit : il y avait du sang dans son pipi, l'affaire aurait été vite entendue. Mais Olympe, revêtant avec émotion ses habits de docteur des chats, en a également endossé la terminologie. J'ai toujours eu grand plaisir à entendre parler ainsi. "Ses urines étaient faiblement hémorragiques" est pour moi une phrase récréative, qui sonne bien à l'oreille et évoque un monde singulier qui délasse de la littérature.

Et rien qu'à écrire ça, je crève d'envie de le relire !!!

Quant aux références, je vous renvois à mon billet de l'an dernier à ce sujet : billet de l'an dernier :p

Bonne nuitée ;)




dimanche 28 septembre 2008

On n’empêche pas un petit cœur d’aimer

Au-delà du fait que cette assertion est vraie, il s’agit ici du titre d’un livre de Claire Castillon.

Première fois que je lis un livre de cet auteur et je peux vous dire que je vais me lancer dans les autres à yeux perdus mais grands ouverts ! Cela remplacera mon ami Kennedy dont la production restant à lire par mes soins s’est amenuisée.

Cette jeune-femme a un réel talent lorsqu’il s’agit de dompter les mots.

Ce petit livre (148 pages) est une succession de petite scénette mettant face-à-face un homme et une femme. Chacune est la pensée de l’un ou la pensée de l’autre ou encore un dialogue ou un monologue. Après le pas piqué des hannetons de Cul-de-Sac, voici le pas piqué des vers de Claire Castillon !

Parce que chaque déroulé de pensée, de monologue ou de dialogue est tour à tour surprenant, caustique, infecte, beau, choquant… Autant de mots que d’émotions que de scénette. Un vrai régal agréable ou amer, c’est selon, mais qui s’avale à une vitesse incontrôlable.

Et au sein de tout cela, il y a la scénette qui donne son titre au recueil. C’est celle qui débute le bouquin et waow… 5 pages de prose magnifiquement poétique. Un réel talent de dompteuse de mots par la ponctuation.

« Alors, pour s’endormir, repliée sur un siège, la joue sur l’accoudoir, elle pense à son avenir, prochaine destination. »

CASTILLON, Claire. – On n’empêche pas un petit cœur d’aimer – Le livre de poche, septembre 2008.

samedi 27 septembre 2008

Cul-de-sac

Nous voici donc revenu sur un livre que j'ai fini et aimé.

Dans ce roman qui met en scène un récit de voyage pas banal (mais alors pas du tout!) à travers l'Australie, l'écrivain de ce livre s'amuse avec son personnage.

Nick, le pauvre bougre, est journaleux dans le Maine. Il va de place en place, sans attache ni professionnelle, ni personnelle et vit de l'air du temps, sans but à long terme. Alors qu'il vient de plaquer son job pour un autre, il entre dans une librairie et tombe sur un plan, vieux comme mes robes, de l'Australie. Le réseau routier de cet île l'intrigue : une route qui fait le tour, une route qui relie l'est à l'ouest, et inversement, et une route qui relie le nord au sud, et... inversement. Et c'est tout ! Il attrape alors un plan d'aujourd'hui et constate avec étonnement que cela n'a pas changé. Naît alors en lui l'envie de suivre une de ces routes, celle qui relie le nord au sud.

Ainsi, donc, commence ce petit récit pas piqué des hannetons. L'écrivain nous livre ensuite une succession de rencontre, au fil que défile le paysage de l'outback, toutes plus déjantées les unes que les autres jusqu'à l'apothéose...

Et derrière, l'histoire, caustique à souhait, il y a une vraie réflexion sur le comment vivre en communauté, le pourquoi des règles, les effets de ces mêmes règles. Un cheminement à la Rousseau dans sa cité légèrement (sic!) décalé.

Pas clair tout ce que je dis, hein...? Pas grave, c'est pour que vous ayez envie de le lire.

Allez je conclus sur quelques extraits et encore plus bas vous avez les références du bouquin.

"Mais vu ma désastreuse prise de contact avec l'outback, j'avais besoin d'un bain de civilisation pour me sécurise. D'un lieu où goûter des plaisirs primaires, à l'abri de ce vide immense qui vous contraint à un face-à-face de tous les instants avec vous-même. Parce que c'est ça l'effet pervers de l'outback : la façon insidieuse qu'à tout ce vide de décupler vos doutes personnels. Ne laissez personne vous dire que devant tant de beauté, vos problèmes et vos états d'âme vous paraîtront soudain insignifiants. C'est du baratin. En réalité, le désert ne fait qu'aggraver vos incertitudes et la piètre estime que vous avez de vous. Parce que le paysage vous le dit tout net : Tu n'es rien."

"On passe sa vie à se faire accroire que le travail (...) à une finalité supérieure - un but qui va bien au-delà du simple besoin de s'assurer le vive et le couvert. Mais, au fond, on ne bosse que pour combler le vide des heures - pour éviter de se confronter à l'inanité de son existence. Le boulot est une drogue comme une autre. Alors défoncez-vous, et vous n'aurez pas à méditer sur l'absurde futilité du temps que vous passez sur terre. Ou sur la situation sans issue où vous vous trouvez. Et où vous vous êtes collé vous-même, ça va sans dire..."

" Qui a dit qu'une vie sans engagement est une vie sans substance ? Un phraseur pompeux quelconque, sûrement... Mais ce gars a quand même touché la vérité du doigt."


KENNEDY, Douglas. - Cul-de-sac - Editions Gallimard, août 2007. (Et bin, quoi ? :p)

Abandon de livres...

Voilà un paquet de jours que je promets. Voici donc venu le temps où je me remets à vous dire...

Vous deviez en être rester à ça : ça. A cette heure, je vous disais que je lisais un livre de Stephen Clarke, A Year in the merde*, en anglais dans le texte (voui, voui, voui, on ne fait pas les choses à moitié, ici !).

Donc je l'ai lu... mais pas jusqu'au bout. La faute à mon impatience ! Cela me prend trop de temps, me bouffe trop d'énergie et j'ai l'impression que plus je lis, moins la fin s'approche ! J'ai donc laissé tomber (bouououououououou......) à la page 236, en plein mois de janvier (dans le livre : chaque chapitre est un mois).

J'ai donc quand même eu le temps de me faire une idée. Vu de l'autre côté de la manche : les français sont impolis, malhonnêtes et complètement jetés... Ah et j'oubliais : toujours en grève pour rien !!!

En cadeau bonux : 2 extraits à déguster sans modération.

"And what was this strike about ? Job cuts ? Safety Standards ? No.
The Unions (ndlr : des tranports parisiens) were
furious that the government had been rumoured to be thinking about considering the possibility of maybe looking into the purely theoretical concept that it might one day (not now but in, say, 80 years' time) be less able to pay for tranports workers to retire at 50."

" The round-about has 12 exits and is a massive quarter of a mile in diameter, which gives cars plenty of room to dash in at least 12 different directions at once. As a star, l'Etoile is part black hole, part supernova. Cars are sucked in, bounced crazily around, then expelled along one of the exits."


Il y a un 2ème livre dont j'ai abandonné la lecture (bououououou x 2 !). Vers le début en plus (j'ai dû lire 150 pages sur un pavé de 6 ou 700 pages). Il s'agit de Jonathan Strange et Mr Norrell de Suzanna Clarke**. Le sujet m'a gonflé (très sérieusement) et le livre m'a noyé avec ces descriptions à rallonge et la masse de détails (inutiles ?). Personnellement, s'il y a plus de 6\8 personnages, je me sens vite dépassée.

Bon, donc, je n'ai vraiment pas aimé ce livre-là.

Sinon, j'ai une autre explication globale de ces abandons : je fais un rejet des auteurs qui s'appelent Clarke. Bon bah voilà, ça vaut ce que ça vaut mais c'est dit :o)

Allez à plus tard. Je reviens avec des trucs qui m'ont vraiment plu.

* CLARKE, Stephen. - A year in the merde - Black Swan, 2004.
** CLARKE Suzanna. - Jonathan Strange et Mr Norrell - Robert Laffont, février 2007.

jeudi 25 septembre 2008

Dans la famille feignasse...

... je voudrais Cacoune... Je vous copie-colle ce que je viens de mettre en ligne sur Nulla Dies Sine Linea... Oh hé, ça va, hein, il est tard (déjà 22h30 !) et je suis fatiguée !

***
*

Vous avez tous pleuré leur départ à l'annonce de la fin de la version 3.

Vous allez de nouveau pleurer, mais de bonheur, pour le retour de la version 4 !

Les impromptus sont de nouveau là : :o)


P.S. : J'ai toujours des lectures à étaler... ça viendra...

samedi 20 septembre 2008

Poilus & Co

Juste un petit passage pour vous parler du Blog de Kris sur lequel s'étalent les poilus de nos vies. Rendez-vous donc chez elle !

A plus tard (je suis sûre que je trouverais 5 minutes dans le weekend pour vous parler lecture...oui, enfin, j'espère !)

dimanche 14 septembre 2008

C.Q.F.D...


La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.*




* Albert Einstein

samedi 13 septembre 2008

Parce que nous le valons bien...


Il n'y a pas d'homme cultivé ; il n'y a que des hommes qui se cultivent.*


Cela marche aussi pour les femmes (l'affirmation de soi passe par n'importe quoi ... ;)

Ainsi, nous partons tous avec le même degré de connaissance : le degré zéro. Un petit fond d'existentialisme à la Sartre là-dedans, non ?

Toujours est-il qu'à mon sens il ne faut jamais s'arrêter d'apprendre et de découvrir, quoi que cela concerne. C'est trop bon !

Sur ce, bon weekend à vous.

Quant à moi, je m'en rends retourne apprendre à charger un camion de déménagement en toute sécurité (qui a dit que cela ne servait à rien d'avoir appris à 10 mois que l'étoile ne rentre pas dans le trou en forme de carré ?! :o)



*Ferdinand Foch