mardi 31 janvier 2012

Une bonne soupe pour se réchauffer des frimas de l'hiver...

On se les gèle et ma nouvelle religion alimentaire ne m'autorise que les légumes (ou presque :) Donc j'ai acheté des tonnes de légumes et à un moment il ne m'est plus resté que des trucs que je n'ai pas l'habitude de cuisiner (voire de manger) : du chou vert et des épinards...
So ! J'ai mélangé des trucs et des machins et ça m'a donné un truc vraiment sympa ! Oui, oui, j'ai dit sympa en parlant d'une soupe aux choux et aux épinards...
En tout cas, je vous la conseille.

Ingrédients
2 oignons 
1/2 chou vert
1 pied de brocoli
500 g d'épinards
2 grosses pommes de terre
1,5 l d'eau
2 bouillons cubes
2 cuillerées à café de cumin moulu
1/4 de tasse de sirop d'érable
Huile d'olive
Coriandre fraîche

Sel et poivre au goût (personnellement, je n'en ai pas mis puisque je suis au régime sans sel)


Préparation
. Pelez et détaillez les oignons. Nettoyez et coupez le choux et le brocolis.
. Chauffez l'huile dans la cocotte (il faut un grand contenant) et jetez-y les oignons. Laissez colorer.
. Ajoutez les légumes et laissez réduire au moins 20 à 30 minutes en remuant fréquemment.
. Ajoutez ensuite l'eau jusqu'à recouvrir les légumes, puis jetez dans l'eau les bouillons cubes.
. Si vous mettez du sel et du poivre, c'est le moment de les ajouter.
. Laissez mijoter à nouveau 20 à 30 minutes jusqu'à ce que la pointe d'un couteau s'enfonce facilement dans les légumes.
. Moulinez le mélange, puis ajoutez le cumin et le sirop d'érable.
. Parsemez la soupe de coriandre fraîche hachée.

It's time to eat !


dimanche 29 janvier 2012

De nouveaux objectifs...

Parce qu'il est toujours important de pouvoir s'auto-congratuler, j'ai imaginé 3 nouveaux objectifs. L'ordre n'est qu'hypothétique car je ne suis pas certaine de les réaliser dans cet ordre-là.

Objectif #1 - Remettre mon alliance
Objectif #2 - Retrouver un poids à 2 chiffres
Objectif #3 - Perdre tout le poids pris pendant ma grossesse
Objectif #4 - Porter des vêtements d'une taille de moins
Objectif #5 - Pouvoir remettre le manteau que j'ai acheté l'hiver dernier (et le fermer)
Objectif #6 - Porter des vêtements de deux tailles de moins
Objectif #7 - Pouvoir porter ma petite robe noire sans avoir à rentrer le ventre
Objectif #8 - Perdre mon ventre bizarre

Et à quoi j'ai droit si je réussis (une séance d'autosatisfaction mise à part) ? Des idées à proposer ?

Pendant que vous réfléchissez, je vais aller me taper une verre d'eau. J'ai faim !!!

Tant que la musique est bonne...

Un soir, au retour du boulot, désœuvrée que j'étais, je me suis demandée quelle serait la meilleure musique pour accompagner un voyage en RER ?
Serait-ce tous les jours là-même ? Ou doit-elle se renouveler ? Serait-elle liée au temps qu'il fait, au voyageur concerné, à son humeur ou à la tête de mon voisin ?
Un petit Quelque chose de Tennessee pour les soirs d'hiver et la douceur d'Otis Redding pour les soir d'été.
Du classique pour les jours de gloire, ou bien un Queen de circonstance. 
All apologies les jours coupables et Eye of the tiger pour les jours de doute.
Nicole Croissille pour ma voisine à l'accent chantant ou un chant grégorien, tiens !
Un vieux rock pour le lecteur de polar et Vangelis pour celui de science fiction.
La compil' de la Star Ac' pour le costume-cravate et un Prodigy bien frappé pour mémé qui bat la mesure avec sa canne.
La femme à l'air austère cacherait-elle un métal tonitruant, et le curé un rap US ?

Et si tout ce monde là se mettait à chanter, à tue-tête, les yeux fermés, chacun dans on propre monde enfermé, grâce aux oreillettes calfeutrés. Un vrai concert de vieux matous affamés...

Et moi, ce que je préfère, dans le RER ?
C'est le silence...
Espoir vain, je le sais.
Mais l'espace d'un instant, ils m'auront fait marré. 
C'est déjà ça de gagné.


Dis, Maman, à quoi tu penses ? - # 24

- Il peut faire n'importe quoi, ça m'éclate (rappelez-moi ça quand il sera ado...)

- J'adore quand il imite le bruit de la voiture. Faut juste savoir qu'il imite très bien les voitures par temps de pluie. Bah voui, il fait même la pluie...

- Boubou marche ! Voici maintenant 15 jours. Fini la belle vie pour tout le monde sauf pour lui. Encore que ! Les chutes sont encore plus mémorables.

- Comment voulez-vous que je fasse comprendre à mon fils de ne pas manger les croquettes du chat quand Senzo fini les assiettes de Nathan !

- Le regarder tourner les pages de son livre sonore ; le voir appuyer sans hésiter sur la pastille qui fait aboyer le chien ou glouglouter le cochon d'inde ; le regarder sourire et s'enjouer comme s'il n'y avait rien de plus génial au monde ; et fondre en larmes parce que sur l'instant y'a quand même rien de plus beau (oui, bon, ça va, hein, la semaine a été longue et je suis claquée... un peu d'indulgence pour la jeune maman).

- Boubou marche ! Mêmes les assiettes de purée chaude savent maintenant volées. Jusque sur son nez... Et une brûlure au premier degré, une !

- Boubou marche ! Et il sait aussi monter sur le canapé, puis s'asseoir. Mais debout c'est bien aussi et c'est plus drôle (sauf pour mon coeur...). Un enfant de cet âge, c'est deux crises cardiaques par jour, minimum...

- Ce soir, au bain, c'est concerto en d'eau majeure.

- Quand Boubou n'a plus faim, tout le monde le sait : du sol au plafond.

- A le regarder faire des bêtises, je m'interroge : sévir ou rire. Selon l'état de fatigue et le taux de nervosité,  la réponse varie. Et ce soir, j'suis mal barrée : alors qu'il étale religieusement son dîner sur la tablette de sa chaise haute avec ses doigts préalablement et joyeusement trempés dans son assiette, il lève le nez, me regarde pour voir l'effet que ça me fait et se bidonne de rire, l'air super fier de lui... Mal barrée de chez mal barrée, je suis...

-  Boubou marche et il a maintenant toujours une longueur d'avance sur nous, même avec ses petites jambes :)

J'ai lu...

Oh que oui, j'ai lu depuis ... pfiou... le 17 octobre dernier !!!

Pas mal de livres de Delphine de Vigan, auteure que j'apprécie beaucoup : 
Jours sans faim sur le combat d'une anorexique pour retrouver le goût de s'alimenter.
Rien ne s'oppose à la nuit : autobiographique et violent. Mais le meilleur que j'ai lu d'elle. On sent derrière les mots combien il a du être difficile d'écrire ce livre.
Les jolis garçons ou comment faire pour ne pas rejouer encore et encore la même partition inachevée ?
Un Benacquista qui m'a réconcilié avec cet auteur. Je n'avais en effet pas plus apprécié que cela son avant dernier livre : Malavita encore. Un très bon point pour Homo erectus ou comment les hommes survivent aux femmes ? Où parlent-ils des femmes ? Et qu'en disent-ils ? 

La chute d'Albert Camus. Je ne m'attendais pas à ça. Je l'ai lu, dubitative, du début à la fin. Un monologue. Une histoire. Étonnant. Réellement. Mais que dire de plus ? Je ne sais pas. Une aide à la compréhension me serait sûrement utile !

Et une belle découverte et un grand plaisir littéraire : Purge de Sofi Oksanen. Jamais de moi-même je n'aurais choisi ce livre. Le 4ème de couv' ne m'aurait pas attiré. Mais la critique dithyrambique de deux lectrices, si ! Et bien voilà qui est fait et je ne regrette pas, mais alors pas du tout ! Une plume magnifique, une traduction au top et une histoire dans l'histoire. Je vous le recommande chaudement.


mercredi 25 janvier 2012

J'en ai soupé...

J'en ai soupé des chiffres qui s'affichent sur la balance, l'air rigolard, voire goguenard.
J'en ai soupé...

J'en ai soupé de la difficulté à réussir.
J'en ai soupé...

J'en ai soupé des objectifs inconcevables et impossible à atteindre.
J'en ai soupé...

Tellement que là, j'ai dit stop.

J'ai beaucoup réfléchi depuis la fin octobre et j'ai beaucoup constaté aussi.
Je n'y arrive pas seule. Il n'y a pourtant aucune formule magique et les règles paraissaient simples, mais même ça, c'était too much.

Alors je devais de me faire aider. Il n'était cependant pas concevable que cette aide m'impose des contraintes ingérables. Sinon, je n'aurais pas tenu deux jours. J'ai déjà la maison et le boulot à concilier, les deux étant espacés de 2h30 de transport par jour. L'aide et la mise en pratique se devaient donc d'être facile à mettre en place.

Et je crois que j'ai trouvé la solution. Pour l'instant, en tout cas, elle me convient.

Un diagnostic des causes enfin réalisé et des réponses simples et adaptées enfin données, je me suis engagée sur une nouvelle route qui, contre toute attente, n'a rien de désagréable. Alors je ne dis pas que c'est l'éclate, hein. Loin de là. Mais jusque-là, je gère. 

Je me surprends même moi-même, parfois, au détour d'une tranche de concombre. A peine quelques jours après le renouveau, les effets sont déjà là et c'est encourageant. Et le tout sans fatigue. J'ai même une pêche d'enfer !

Finalement, il y a peut être bien une formule magique : manger assis, lentement et en mâchant et mâchant et remâchant, toujours, et encore sa feuille de salade (ça marche aussi avec des haricots verts et des radis). Le but pour l'instant est de nettoyer mon corps, de diminuer le travail du pancréas (moi ? j'mangeais trop de sucre ? Naaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnnnn!) et d'éliminer l'eau que j'accumule plus que de raison.

Voilà pour les buts premiers. Le médecin m'a bien parlé d'un chiffre global, qui je le cite "ne lui fait pas peur" - mais il me paraît tellement énoooorrrmme que je préfère envisager les choses autrement.

Je compte donc me fixer mes propres objectifs et ceux-ci seront libellés très simplement. Pas de chiffres donc, pas de balance, pas de mètre. Je laisse ça au Doc.

Objectif #1 - Remettre mon alliance
Objectif #2 - Porter des vêtements d'une taille de moins
Objectif #3 - Pouvoir remettre le manteau que j'ai acheté l'hiver dernier (et le fermer)
Objectif #4 - Porter des vêtements de deux tailles de moins
Objectif #5 - Pouvoir porter ma petite robe noire sans avoir à rentrer le ventre

Et ça commence : tout de suite !

mardi 24 janvier 2012

J'ai décidé de changer...

Je change tout : les blogs deviennent le blog, le blog redevient alimenté et l'alimentation devient ma priorité. Que de choses en devenir, que d'espoirs dansant devant mon tête, et d'envie dans mes yeux. 
Je suis mon futur et je le prouve ! :)
(Non mon blog ne devient pas un blog de coaching à l'américaine... encore que...)

Je vais avoir 35 balais et j'ai juste décidé, là comme ça, de dire Il suffit ! et Rippe tes galoches ! à tout ce qui ne me convient pas. 

Je vous rassure (et eux avec), cela ne vise aucun poilu, qu'il soit bi ou quadru-pède. Ceux-là je les garde, voire je les couve.

Je vous parle de moi (bah oui c'est chez moi ici ! Pas de jouets qui traînent, pas de purée sur les murs et pas de téléphone qui sonne encore et encore pour me transmettre des demandes incongrues...) Je vous parle donc de moi. Ce que j'étais. Ce que je suis. Ce que je suis devenue. Ce que je pense être.

Et je commence ici, parce que cela me semble le meilleur endroit pour aller là-bas.

Alors bienvenus chez moi. 
Encore :)

lundi 16 janvier 2012

Message oublié

Ecrit découvert dans les décombres d’une ville grise, ravagée par un cataclysme non encore identifié à cette heure.

La colère

En l’an de grâce [date illisible],

C’est une tour comme toute ville en recèle tant et tant de nos jours, pleine de gens, d’idées et d’horaires encadrés, décalés, allant et venant dans des couloirs gelés, où courent d’impitoyables silences vides de toute attente, véhiculés par des êtres sans volonté, en échange d’un petit jour de congé. Voire une demi-journée.

L’hétéroclite puzzle de personnalités, apte en principe à soutenir l’activité, n’est plus en fait que le membre d’une royauté – confinant parfois à une dictature – au faîte duquel domine un seul homme d’égocentricité ourlé, qui dirige son monde, avec sur le visage un sourire carnassier surplombé d’une grosse tête farcie d’images de pantins, dont il se voit tirer les fils de jour comme de nuit. Moins le temps de se reposer.

Dans ces entreprises – car c’est ainsi qu’on les nomme – il ne souffle plus rien d’autre qu’un parfum de brutale et sourde autorité, annihilant tout vent de nouveauté ; dont le seul but est de mettre sans fin au pas ces multiples individualités, vendues aux Dieux « Argent » et « RTT » - si tant est qu’il puisse y en avoir plus d’un – n’ayant d’autre priorité dans la vie que de rembourser leurs prêts. Pour pouvoir en prendre d’autres.

Dans cette société – au sens collectivité – par la consommation consumée, l’homme est devenu une simple denrée comme les autres. Il se vend, s’échange, se troque à l’occasion et consent même à se faire croquembouche à durée déterminée. Comme un être éphémère.

Le tableau est bien noir, plus une lueur d’espoir, rien dans les coins et recoins de notre communauté, qu’un petit lumignon, de ci, de là, disséminé. Prêt à s’éteindre. Et notre avenir avec.

La braise est presque froide.
Quelqu’un pour l’attiser ?

Sur le thème des Impromptus de la semaine : un message oublié contenant les cinq mots suivants : parfum, consentir, lumignon, croquembouche, impitoyable.