dimanche 28 février 2010

En weekend à Cancale, sans mon mètre de couturière !

Un mois de février chargé en anniversaires et un besoin irrépressible de prendre l'air loin des contrariétés diverses et variées de ce début d'année nous ont menés à ce weekend familial et cancalais bien mérité. Et même sous la pluie qui tombe et le vent qui souffle depuis que nous sommes arrivés, nous en profitons et pensons bien continuer à. La preuve, la sortie de ce matin au marché pour ramasser chou-fleur et autres "bretonnades", le tout enveloppé dans un bouquet d'embruns.
Étonnant comme la pluie bretonne est plus doucement acceptée que celle de Paris !

Du coup, je suis partie de chez moi sans mon mètre de couturière et je n'ai pas l'intention de demander à belle-maman si elle en a un. Parce qu'assurément, elle doit en avoir un et qu'assurément je n'ai pas envie de de m'en servir !

Je m'aperçois cependant que mon dernier bilan mensuel date du 5 décembre. Alors là j'ai deux options : soit je reprends le rythme mensuel du bilan, soit je le "trimestrialise". Je ne sais pas encore. Mais pendant que je réfléchis, je m'en vais vous en faire un, de bilan. Un vrai de vrai, sans phare, ni baleine (ou presque) !

Poids : ah bah, j'sais pas... c'est important ? La dernière fois que j'ai effleuré le dessus de ma balance, elle s'obstinait à m'annoncer 97,4 kg. Et celle d'ici m'a répondu "batt"... Les piles sont vides ou c'est une excuse pour ne pas me répondre ? En tout cas, ce n'est ni bon, ni mauvais mais pas bien agréable. Cela stagne et je n'aime pas bien ça.

Mensurations : comme indiqué en titre et plus haut, je n'ai pas de mètre. Le principe du "pas de bras, pas de chocolat" qui n'est pas pour me déplaire pour une fois.
Avec le recul, je me rends compte également que si mes mensurations stagnent elles aussi, le dernier palier atteint est une petite victoire quand même. Souvenirs...

21/09/09 => 5/12/09 => 23/01/10
101 => 95 => 90,5
107 => 97,5 => 93,5
121 => 112,5 => 111


Application des étapes : revenons également en arrière.
Etape 0 : au plan de l'état d'esprit, j'en suis toujours au même point. Persuadée pour diverses raisons tant personnelles que médicales, qu'il est nécessaire que je perde du poids, non pas à tout prix mais avec plaisir et engagement ; pour moi et seulement pour moi. Tellement persuadée que certains jours dans certaines situations, j'en ai mal tant je me déteste de ne pas y réussir. A la limite du mauvais état d'esprit...

Etape 1 : l'étape 1 est intégrée mais pas toujours bien appliquée.
Si je ne mange plus que très rarement au-delà de ma faim (d'où la stabilisation), j'ai quelques ratages au plan de l'exercice physique. J'ai trop de mal à gérer mon emploi du temps, du coup je fais beaucoup moins (pas...) de sport donc j'ai moins de muscles donc j'ai plus mal au dos donc je prends plus l'ascenseur et les escaliers mécaniques. CQFD. Ce n'est pas que j'en sois fière. Sachez même que j'en souffre (physiquement et moralement).

Etape 2 : faut que je révise, je crois... Je ne suis pas au top sur cette étape-ci. Je ne bouge pas assez. Je me suis laissé déborder par le quotidien et dans le même temps j'ai perdu la conscience de moi-même.

Etape 3 : celle-là, ça va mieux ! Je bois de l'eau et du thé. Plein, plein, plein. De l'alcool à petites doses (si, si, si...). Plus de café ou presque. Au moins quelque chose que j'ai réussi à faire !

Etape 4 : elle me plaît bien cette étape mais le début d'année a été, comme je l'ai déjà dit, très mouvementée, beaucoup trop pour que je prenne le temps de l'appliquer sérieusement. Je ne désespère cependant pas d'y arriver. Je vais m'y recoller. Promis, juré, craché. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais au Mc Do.

Un bilan mitigé tout en demi-teinte donc, mais je sais ce qu'il me reste à faire.

Et en attendant, je m'en vais déjeuner en famille parce qu'il faut bien les fêter les multiples anniversaires : 34 ans pour ma moitié et 90 pour la grand-mère de ma moitié ! Cela va faire de la bougie à souffler ce midi !

samedi 27 février 2010

La libellule de ses huit ans


Si je n'ai pas retrouvé l'allant pour écrire, j'ai au moins retrouvé le goût de lire. Et ce grâce à Martin Page et à sa Libellule qui me permettent ainsi de confirmer ma passion pour cet auteur.

La libellule de ses huit ans* n'a rien à envier à ses autres livres. On y trouve toujours autant de poésie :

"
Le 18 décembre à dix-sept heures et treize minutes, le soleil n'était pas encore apparu, mais le temps ne restait pas inactif. Il pleuvait depuis le début du jour ; depuis la rosée, il pleuvait sur les rues grises et abîmées, sur les toits gris, verts et penchés ; il pleuvait sur les cheveux gris, épars, bruns, longs, courts des passants ; sur les parapluies, les toits des voitures et les casques des motocyclistes ; il pleuvait sur les pigeons en vols et les clochards endormis ; sur les journaux qui dépassaient des kiosques, dans le cou des travailleurs pressés, sur les carreaux des lunettes, les cartables des écoliers."

de cynisme :

"
La société est assez bien faite pour les gens qui ont déjà tout."

et d'humour noir :

"
Depuis qu'elle avait quitté le mannequinat, elle consacrait son temps et sa fortune à des croisades contre les choses qui l'énervaient. C'est-à-dire à peu près tout. ainsi, si elle ne supportait pas les voitures, elle n'aimait pas davantage les écologistes, et avait donc mis au point un vélo polluant. C'était un simple vélo hollandais noir, au cadre haut, auquel elle avait greffé un petit moteur diesel, moteur qui n'entraînait pas les roues, sa seule fonction était de produire une fumée épaisse et nauséabonde."

Un plaisir à l'état pur, à lire et à souligner, à relire et à savourer. Du bonheur en rectangle de papier, à caresser des yeux encore et encore.


(*) PAGE Martin,
La libellule de ses huit ans. J'ai Lu, juillet 2004.

dimanche 21 février 2010

Rien de neuf sous le ciel gris...

Et c'est bien dommage parce que j'en ai un peu marre.

Ras le bol de ce temps, des douleurs, du boulot, des transports, de la fatigue, des vêtements à laver, des vêtements à repasser, des vêtements à enfiler, de l'hiver, qu'il fasse nuit, qu'il fasse déjà jour, du manque de temps, des dossiers qui s'entassent, des idées qui s'amassent, de la tension dans ma tête, de mes sommeils agités...

La semaine va être prenante. Mais le weekend prochain sera aéré.

Vivement le printemps... :(


dimanche 14 février 2010

Le loto de la semaine...

... est tellement identique à celui de mardi dernier que je n'ai rien de plus à en dire...
Sinon, je me suis exprimée hier et depuis je n'ai rien de plus à dire...

On peut sinon parler du temps...


... ou pas.

Si vous avez des choses à dire, allez-y. Prenez don' le crayon, là, en dessous :)

samedi 13 février 2010

Procès verbal n°10-02-13/M

Pourquoi ce titre ? Tout simplement parce que je souhaite déposer plainte pour la semaine que je viens de passer. Je dépose plainte auprès de et contre moi-même, certes, mais plainte tout de même.

Je tire trop sur la corde depuis notre retour de congés début janvier. J'ai accepté de donner un cours de 4 heures toutes les deux semaines en BTS. En plus de mon cravail bien sûr. Et c'est beaucoup de travail de préparation. Malheureusement, au boulot, le vrai, ça s'agite pas mal aussi : mon bureau a disparu sous les dossiers et les bouquins, le stagiaire m'épuise, Paris ne s'est pas rapprochée de ma maison et les transports en commun sont toujours en commun. Conclusion : les journées sont longues et stressantes, les weekends raccourcis et les nuits entrecoupées de réveil et trop courtes. Sans compter la vie de tous les jours que l'on doit affronter dans un froid polaire et les projets persos que l'on veut mener à bien envers et contre tout/tous, l'effet de tout cela ne s'est donc pas fait attendre longtemps : un gros coup de fatigue physique jeudi en fin de journée au boulot et maintenant je me traîne de minutes en minutes sans pouvoir m'agiter bien fort. Je n'avais plus connu cela depuis 2 ans.

Y'a quand même du positif dans tout ça (si, si je vous jure) : cela me permet au moins de savoir où sont mes limites et mes priorités. Et elles se sont déplacées avec l'âge ! :D
Ce n'est pas un mal vous me direz. Sauf qu'il va me falloir attendre le 15 juin pour être libérée a minima du cours...

Tout ça pour dire qu'il ne faut pas m'en vouloir si je suis de moins en moins présente, ici ou ailleurs... à mon grand dam, en plus.

Voilà, voilà.
A demain.

mardi 9 février 2010

Et dix jours après : le loto de la semaine (mais laquelle... ?)

On se fiche de savoir de quelle semaine après tout, les chiffres sont les chiffres. Et je vous les donne.

92
(ancien 90,5)

93,5
(ancien 93,5)

111,5
(ancien 111)

Et le numéro complémentaire : 96,9
(ancien 96,7)

J'ai donc presque rattrapé le coup de déprime d'il y a deux semaines et il ne manque plus grand chose pour que je me remette à flots descendants. Cela n'a cependant rien de bien facile en cette période hivernale glaciale qui nous porte plus à rester enfermer chez nous, devant la cheminée à boustifailler des crêpes et des galettes... notamment.
Bon et puis j'applaudis doublement à ces chiffres parce qu'en plus de les avoir arrachés de justesse à ma déprime, ils tombent juste après mon weekend d'anniv'. Avant hier j'ai pris de l'âge et le repas était bien bon ! :D

Et tant qu'on est dans l'autosatisfaction, je voudrais m'attribuer un bon point pour les petits changements alimentaires intervenus ce dernier mois :
- j'ai remplacé au petit déjeuner le chocolat au lait, tartine, beurre et confiture par un thé, des Wasa fibres, du muesli (avec parfois un bon goût de carton quand même) ou des flocons d'avoine (ça j'aime), raisins secs, yaourt ou fromage blanc ;
- si tant est que je n'ai pas le temps de petit déjeuner avant d'aller travailler, en arrivant chez Paul, je ne prends plus que des minis viennoiseries ;
- et jamais de féculent sans légumes (enfin presque...).

Y'a encore du boulot mais je progresse. Il ne me reste plus qu'à retrouver le chemin de la piscine. Mais là, c'est moins de ma faute : j'ai du boulot par dessus la tête. Alors réussir à partir même une fois par semaine avant 18h, je n'y arrive pas :(

Sur ce, je vous souhaite une bonne fin de semaine et je m'en vais débuter cette journée.