dimanche 26 juin 2011

J'ai tout essayé !

"J'ai tout essayé" aurais-je envie de hurler au énième médecin alors qu'il me ferait comprendre que mon ampleur a assez duré. Que ne le sais-je déjà ! Mais j'ai tout essayé, vous dis-je, tant et si bien que je ne sais plus par quel bout de gras me prendre...

Mais est-ce vraiment vrai ? Avant d'éructer une telle affirmation, ne devrais-je pas entreprendre mon catalogue à la pré vert (de salade) de ce que j'ai déjà tenté pour en finir avec ma mauvaise graisse. Peut être découvrirais-je ainsi le remède miracle que j'ai loupé !

J'ai testé pour moi :

1) Les protéines pour moins manger ou comment manger en sachets : parce qu'il ne s'agit que de ça, des sachets matin, midi et soir pour remplacer les vrais aliments sauf les fruits et légumes. Ce n'est pas bon, inefficace et très cher. Résultats : - 300 euros.

2) Le régime dissocié ou les journées à thème : un aliment par jour jusqu'à plus soif faim. Résultats : a plus faim... Et quand t'arrêtes ? A trop faim !

3) Le régime soupe ou comment se liquéfier. Résultats : on crève la dalle sans arrêt et on passe son temps aux toilettes.

4) La nutritionniste gentille : ououououh quelle est mignonne la nutritionniste... mais elle ne sert à rien : je suis parfaite à l'entendre. Résultats : - 250 euros.

5) La nutritionniste méchante : ouuouououh quelle est méchante la nutritionniste, j'veux pas y aller ! Mais qu'est-ce qu'elle me sert bien ! Résultats : - 15 kilos. C'était il y a longtemps... Remember.

6) Les pilules qui gonflent dans l'estomac avant les repas et les plantes à mélanger à l'eau pour faire pipi : l'eau a un goût de chiotte (cqfd) et je me sens ballonnée sans arrêt. Résultats : -150 euros (ah bah oui, ce n'est pas gratuit non plus).

7) Les pilules qui dissocient les graisses pour toi : et là, je ne ferais pas de commentaires... Résultats : ça coûte, ce n'est pas remboursé mais ça aide, - 10 kilos. C'était également il y a longtemps.

8) Le régime hypocalorique : sûrement le seul que je devrais suivre mais que j'abandonne rapidement... Résultats : je le commence tous les lundis et l'abandonne tous les mardis.

En fait, avant de me mettre au régime, je devrais peut être commencer par acquérir un peu plus de volonté. Ce n'est pas le tout d'avoir envie (au point quand même de s'auto-dégoûter), encore faut-il s'auto-entretenir et supporter un peu plus de privations. Parce que ça ne se fait pas en un clin d'oeil de perdre 30 kilos (hein, ça ne se fait pas...?) ! Ce serait pourtant bien : le matin, dans la glace, hop on cligne et le trop s'en va...

Mais comme nous n'en sommes pas encore là (et comme nous n'y serons jamais), je pars en chasse d'idées... que je connais déjà.
Le net regorge de conseils pour maigrir. Mais sortis des régimes spéciaux (sachets protéinés, maraboutage ou alimentation à base de légumes qui ne poussent que sur la lune), les règles sont simples (alors pourquoi ne les suit-on pas !?) : 
- fruits et légumes à chaque repas ( 5 fruits et légumes par jour, ça ne vous dit rien ?)
- beaucoup d'eau  (mais pas trop)
- féculents en petites quantités matin et midi
- associés à des légumes à volonté
- laitage
- protéines biens dosées
Et là, c'est le bonheur : qui a perdu 11 kilos en 6 mois, qui 20 en 20 semaines, pourquoi pas moi ? Bah parce que moi...

Tout ça pour dire quoi ? Que comme tout le monde, je voudrais une solution simple, rapide et pas cher. De celle qui vous rend à vous-même en peu de frais et peu de temps. 

Non, ce n'est pas possible ? Bon bah je vais continuer longtemps à me plaindre sur cette tribune, alors. De toute façon, c'est chez moi et je ne viens pas souvent : ça ne devrait pas être trop lourd à gérer pour vous ;p

En attendant, je tente de réagir quand même et me lance un premier défi à moi-même : -3 kilos le 23 juillet

4 semaines pour 3 kilos, du temps mais quelques embûches. Rien de déconnant cependant. Reste juste à me coller un rappel dans mon téléphone pour m'en souvenir chaque matin... Je ne vois que ça à faire pour que je ne m'oublie pas en chemin.

Et puis, on se motive ! C'est l'été, bon sang de bois !

Comment je n'ai plus le temps d'avoir de l'humour...

Parce qu'il faut penser du matin au soir, se demander si on n'a pas oublié quelque chose, et la nuit se souvenir de ce qu'on a finalement oublié. Le contenu du sac pour la journée ; les vêtements qu'il va enfiler ; un change au cas où : ça pourrait déborder ; des couches, y'en a-t-il encore assez ; d'eau, de petits pots, de lait, faut-il en ajouter ? Et d'ailleurs que va-t-il manger ? Et pourquoi a-t-il une trace là, le nez plein, les bras tout violet ? Sans oublier de penser à se lever, prendre la voiture, la garer, prendre le train, aller travailler, à ce qu'on va mettre, réfléchir sur les dossiers. Gérer la liste de course, le contenu des placards, le planning des marchés, les envies, anticiper, les repas, prêts ou pas prêts, et manger. Tout ça pour eux, pour soi, le chat, les naissances, anniversaires, noël, baptèmes et peut être même pour le dîner. Mais les vacances arrivent, faut checker, laver, repasser, plier, ranger, emballer, sans rien oublier. Tout ça pour eux, pour soi, le chat, la voiture et ceux qu'on verra. Sans rien oublier... Sauf peut être la moitié ! Alors, oui, en effet, quand on me rappelle trois fois que j'en ai oublié la moitié, moi (seulement moi ?), quand au milieu de tout ça, on en a quand même la moitié, la sienne, pas la mienne, j'avoue qu'au passage le manque de sommeil aidant, j'en oublie que j'ai de l'humour, sur le papier froissé de mon égo laminé.


Heureusement, les poilus ont la solution : une grimace et me voilà déridée.

jeudi 23 juin 2011

La lettre de réclamation

Autant à la première lecture du thème je m’étais dit : « facile ! je prendrais la première » ; sauf qu’après réflexion, tout un chacun pourrait me dire : « pourquoi celle-là plus qu’une autre » ; du coup, voici maintenant 4 jours que je me demande laquelle choisir des onze proposées – encore que je dis onze mais il y en a une en double alors ce serait plutôt « laquelle choisir sur les dix proposées » – bon puis là, j’en ai marre de tergiverser donc j’ai tranché : voici ma lettre de réclamation : ce sera le T. 

Depuis la fenêtre du RER

Je regarde les voies à perte de vue : acier, béton, voies de communication à l'infini étendues.
Et j'essaie d'imaginer avant : champ, herbe, terre, sans limite absolue.
Une longue ligne continue sans butée pour le regard que nous avons (é)changé pour tant et tant de contrariétés.
Ici, le faîte d'un immeuble ; là, un vieux train tagué ; ou là-bas encore, l'acier grossier d'un pylône censé nous éclairer.
Et puis des halls de gare.

Laquelle de ces deux visions est éternelle ? Laquelle des deux est domptée par l'homme ?

A force de construire, étendre, entasser, la ville perd en lisibilité, rend incohérent l'enchevêtrement, confine même parfois au gâchis ; un espace où seule survit :
l'anarchie...

Haïku de la nuit

Dans la nuit
File le train gris

Ronflement dans le RER

mardi 21 juin 2011

Le résumé de l'histoire

Il y a quelques temps, Péné me demandait le résumé de mon histoire, celle dont je faisais état . Alors voilà, je saisis un instant de calme pour m'y coller (instant de calme pour moi pas pour les peluches sur lesquelles Boubou est en train de se faire les dents !).

Mon histoire progresse cahin-caha au rythme du train et des journées bien (trop) remplies. Donc elle stagne... En témoigne mon daily stamp qui a pris un sacré coup dans l'aile en ce début de juin.

Dans le cadre de la méthode des flocons, j'en suis rendue à l'étape 6, ce qui en soit me paraît bien honorable ! Mais travaillant à la main dans un petit carnet, il va m'être difficile maintenant de progresser plus avant sans me poser devant un ordinateur pour formaliser le tout. Histoire de faire le tri entre ce que je garde ou pas, ce que je développe ou pas et de déterminer vers où ira cette histoire. Parce qu'elle se déplace toute seule sans me demander mon avis, voire parfois sans même me prévenir après coup. Ce qui fait que même mon résumé bouge !

Tentons cependant d'en retenir quelque chose qui n'aurait pas évolué. Ce qui, j'en ai peur, risque de vous décevoir car mon idée est simple. Si simple que parfois je me demande si elle ne l'est pas trop et me dis que le seul endroit où elle me mènera c'est dans le mur. M'enfin, verra bien qui vivra et en attendant, voici le résumé issu de l'étape 1.

Il s'agira d'un road roman à vitesse limitée dans lequel un couple prend la route pour une destination inconnue, voire sans importance, et pour un temps semblant illimité : ils se racontent au travers des diverses situations, vivent leur couple, se perdent, se retrouvent jusqu'au dénouement tragique.

Au-delà de l'histoire, j'ai envie d'une vision alternée (elle/lui/elle & lui) et d'une prose poétique. 

Plein de pistes de travail qui risquent de faire de cette nouvelle une nouvelle inachevée partie comme je suis !

En attendant, je m'en vais me saisir du Boubou : il en a fini de grailler ses peluches !

dimanche 19 juin 2011

Frissons

Un frisson me parcourut l’échine juste au moment où j’allais répondre. Cela me stoppa net dans mon élan. Je savais ce que cela n’annonçait rien de bon.

Nous étions là, face à face, à se jauger. Le reste n’existait plus. Il était allé trop loin, il le savait. Un froid glacial avait envahi la pièce. De petits nuages de buée se formaient devant nos bouches au rythme de nos respirations. Aucun n’osait bouger.

Le froid avait fini par s’insinuer partout. Cela avait pris quelques mois mais c’était fait. Il n’y avait plus à espérer que cela change puisque définitivement, ça ne changerait pas. Rester confinait alors, soit à de la pure connerie, soit à l’amour du masochisme. Que d’épuisement à devoir se battre jour après jour tout en se demandant d’où viendrait le coup suivant.

Ma décision fut prise en un instant : je ne resterai pas. Je désarmai aussitôt, baissant le regard sur ma feuille, évitant ainsi de lire le triomphe qui ne manquerait pas de s’inscrire sur son foutu visage. Je devais m’en fiche : j’en avais suffisamment soupé de ces cons pour digérer leur attitude sans aigreur.

La fièvre de la colère ma quitta avant même que des mots que je finirai par regretter ne soient formulés. Le moment était enfin venu. A l’idée de les planter là, un sourire bourgeonna à mes lèvres et un frisson de plaisir me parcourut à son tour.

vendredi 10 juin 2011

Et on se motive !

Et on remercie Nathan qui a glouglouté à 5h30 (une pitite dent l'enquiquine) ce qui a permis à Martine (elle est contente Martine...) de faire un peu de sport pour désencrasser la machine et la bête.

Pourvu que ça dure !

Dis, Maman, à quoi tu penses ? - # 18

- T'as de beaux yeux tu sais ?


- Mais cachez cette tétine que je ne saurais voir...


- Maman retourne travailler : le 4/5ème ou comment travailler 5 jours payés 4.


- My baby is a baby on-off... sometimes.


- Boubou à la plage : alors là c'est Boubou les pieds dans le sable, et là Boubou les fesses dans l'eau, et là Boubou qui pleure parce que l'eau est froide et là Boubou qui découvre que le sable ce n'est pas bon à manger.


- Il y a eu Boubou statique à l'habillage, sur le canapé, dans le transat et dans mes bras. Place au Boubou-asticot, qui tape, tape, tape sur des bambous et joue de la batterie sur la tête de sa maman avec son pouet-pouet favori (jusqu'à ce qu'il fasse du bruit, le pouet-pouet pas le Boubou).


- Transat : petit siège dans lequel le Boubou est ceinturé et regarde le monde assis de 1 à 5 mois ; petit siège dans lequel le Boubou est ceinturé et mange assis de 5 mois à 5 mois et demi ; petit siège dans lequel Boubou fait sa gym de 5 mois et demi à 5 mois trois quart ; petit siège qui décore le salon à partir du moment où maman a retrouvé Boubou dans une position périlleuse s'apparentant soit à une chorégraphie pour la prochaine session de la nouvelle star, soit à une très fine tentative d'évasion par l'avant dans laquelle le Boubou est censé s'enfuir en rampant le transat attaché dans le dos.


- Maman travaille (enfin qu'elle croit !) : le 4/5ème ou comment ton 80 % s'applique à tout ce qui te touche dans ton travail ... sauf le temps.


- His Mummy is a mummy on-off... everytime !


- Boubou-brute ou comment on illustre que les chiens ne font pas des chats. Pour ce qui me concerne, il a mes yeux...


- C'est moi qui l'ai fait !


- Maman travaille (encore ?) : prenez un 4/5ème ou comment se griller professionnellement.


- Et y'en a qui réussisse à en avoir plusieurs tout en continuant à travailler ?


- Boubou a un sacré caractère. D'où il est encore prouvé que les chiens ne font pas des chats. Je me demande de qui il tient ça ? Du chat ?


- Je vous ai dit que j'étais (un peu) fatiguée ? (kikadi fatiguante là-bas dans le fond ?)


Sur ce bonne nuitée !


[Petit conseil de lecture en sus : Pour Mieux Attendre - PMA et toi ? sur le site Les mamans testent. Drôle et émouvant. Je me suis revue à l'ombre de Saint Eustache la magnifique, un mercredi midi du mois de mars 2010 lorsque mon téléphone a sonné...]

mercredi 8 juin 2011

De très très longues vacances...

Je réfléchis à revenir piétiner par ici. Sauf que je n'ai rien de très palpitant à dire à part que je ne progresse pas. Beaucoup d'idées traînent pour m'attaquer par la face nord mais elles restent en plan parce que je n'ai pas suffisamment de temps, d'envie et de courage pour les mettre en oeuvre sur mon peu de temps où que je peux poser mes fesses et ne rien faire (soit après 22h ou avant 6h).

Le " Ayé, c'est décidé, ce sera crudités + soupe + yaourt nature (maison !) + fruit" à fonctionner le temps que je parte en vacances en avril, vacances qui m'ont valu 2 kilos que j'avais reperdu. Et pis, ce weekend, l'air de la Bretagne m'a valu 1 kilo...

Donc, on prend les mêmes et on recommence...

Et on se bouge le c** parce que là ça devient pathétique à mon sens. Je m'insupporte au point d'avoir plus envie de me taper un paquet de M'é'Nems qu'une crudité-vinaigrette sans vinaigrette...

Pffff... la vie, la petite faiblesse qui vous perdra !

mardi 7 juin 2011

A croire que je me la coule douce...


Alors qu'en fait, c'est plutôt grosse fatigue et course perpétuelle...

But I'll be back !