dimanche 24 juin 2007

« Le tag »

Rien à voir avec une explication de cet anglicisme qui désigne, dans notre français d’ici, un graffiti. Non, non, non ! Que nenni ! Me voici victime de la réglementation, appelons cela un usage, en vigueur sur le net en général et sur les «blogs» en particulier !

En effet, les «tagués» doivent écrire sur leurs «blogs» sept choses à leur propos ... ainsi que ce règlement. Vous devenez ensuite «tagueur» et devez «taguer» sept autres personnes et les énumérer sur votre «blog». Vous laissez alors sur les «blogs» de ceux que vous souhaitez taguer un commentaire leur indiquant qu’ils ont été tagués et les invitant à lire votre «blog»…

Okay ! Je vais me plier de bonne grâce à cet exercice. Je décline cependant toute responsabilité ! Car à coup sûr, les uns et les autres, se diront mais pourquoi parle t’elle de cela plutôt que de ceci qui la définit mieux ? Je vous avertis donc : le but n’est pas de me définir ; d’ailleurs en sept points cela me paraît improbable de faire le tour de la chose !

Un second avertissement tant que j’y suis : je connais si peu de «blogger» que je vais être bien en peine d’en désigner sept … Et la quasi seule et unique «bloggeuse» que je connais vient de me «tagguer» … Me voilà don’ mal barrée !

Tant pis, vous l’aurez voulu ! Voici sept choses à mon propos.

- Je suis juriste. C’est un métier comme un autre. Mais ce n’est pas mon métier que j’aime mais ce qu’il m’amène à faire : jouer avec les mots ! Il est le début de mon envie d’écrire sans frein…

- Je déteste être enfermée sauf parfois en moi-même. Rien de tel que l’air libre et si possible celui de la campagne : un après midi de printemps lascif, allongée dans un hamac sous un pommier dans un verger, de l’herbe à moitié haute, à moitié basse, les yeux mi clos, le bruit doux des insectes, une légère brise qui caresse les feuilles d’une rangée de peupliers ou les blés mûrs d’un champ tout proche … Ne me demandez pas d’où cela vient mais sans vraiment m’en souvenir, j’ai l’impression de l’avoir déjà vécu…

- J’aime la pluie. Une douce pluie qui murmure sur les feuilles et joue sur un toit de tôle. Elle me lave de mes soucis et les emporte un instant.

- J’adore écrire plus que parler : déformation professionnelle … Ma phrase préférée lorsque je dispense une formation : « Mea culpa si je vous parais confuse à l’oral mais cet exercice ne m’est pas naturel. Je suis plus à l’aise derrière mon écran d’ordinateur, le nez dans mes bouquins ».

- J’adore lire et recherche dans les nombreux livres que je dévore, selon les mots de Kundera, ce qu'est la vie humaine dans le piège qu'est devenu le monde*. Être entourée de livres me protège. Ils sont mon rempart contre les agressions du quotidien. Rempart mais également source de solutions. Tout problème à une solution mais encore faut-il déterminer celle qui nous convient. Voici ce que je recherche dans les livres : ma solution.

- J’aime les gens : autant mes proches de longue date (ou de courte d’ailleurs !) que découvrir de nouvelles personnes et de nouvelles façons de penser. Le contact avec l’extérieur m’est vital, sinon je me dessèche de l’intérieur.

- Je suis une dépendante autonome. Reste à savoir envers quoi ou qui et dans quel ordre ! :-p

Voilà, voilà… Maintenant, je ne «taggue» personne mais toutes celles et tous ceux qui souhaiteraient faire de même sans pour autant avoir de «blog», peuvent en faire état dans les commentaires ou, pour les plus pudiques de mes connaissances, à mon adresse «gmail».

Merci Dine2Paris pour cet exercice imposé :-)


* KUNDERA,Milan. – L’insoutenable légèreté de l’être

1 commentaire: