Entre les deux précédents livres, Fils unique et L'élégance du hérisson, Ferme les yeux* de François GANTHERET m'a attardé une petite semaine. Pas plus d'une semaine, en effet, car le nombre de pages qui compose cet ouvrage ne le place pas en tête des responsables de la déforestation ! Il est donc vite lu. Heureusement peut être car avec plus de pages, je n'aurais sûrement pas réussi à atteindre la fin…
Et attardé car retardé eut été légèrement inconvenant pour une écriture dont je ne méconnais, cependant, pas la qualité.
Je ne renie ni la qualité de l'écriture donc, ni l'inventivité du thème. Cependant, ces éléments ne me l'ont pas pour autant rendu attachant, haletant, ni même vraiment plaisant.
Les métaphores de l'aveuglement se succèdent sans répit afin de mettre à jour la conclusion selon laquelle il n'y a pas plus aveugle qu'une personne qui voit et nous porter ainsi à fermer les yeux pour mieux voir ce qui devrait nous les crever. Le thème n'est pas nouveau et la tentative louable. Elle écœure cependant un peu et donne parfois envie de fermer les yeux, justement, sur tant de complaisance.
Tout cela m'est apparu trop formel pour susciter une véritable émotion. Dommage, une telle histoire moins édulcorée eut été apte à nous crever le cœur bien avant de nous crever les yeux.
* GANTHERET, François.- Ferme les yeux – Editions Gallimard, 2007
Et attardé car retardé eut été légèrement inconvenant pour une écriture dont je ne méconnais, cependant, pas la qualité.
Je ne renie ni la qualité de l'écriture donc, ni l'inventivité du thème. Cependant, ces éléments ne me l'ont pas pour autant rendu attachant, haletant, ni même vraiment plaisant.
Les métaphores de l'aveuglement se succèdent sans répit afin de mettre à jour la conclusion selon laquelle il n'y a pas plus aveugle qu'une personne qui voit et nous porter ainsi à fermer les yeux pour mieux voir ce qui devrait nous les crever. Le thème n'est pas nouveau et la tentative louable. Elle écœure cependant un peu et donne parfois envie de fermer les yeux, justement, sur tant de complaisance.
Tout cela m'est apparu trop formel pour susciter une véritable émotion. Dommage, une telle histoire moins édulcorée eut été apte à nous crever le cœur bien avant de nous crever les yeux.
* GANTHERET, François.- Ferme les yeux – Editions Gallimard, 2007
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