Plusieurs mois que je m'interroge maintenant : vais-je m'afficher ou pas sur le net ?
Une longue discussion avec moi-même (et le plus souvent contre...) pour aboutir enfin à une conclusion : cet affichage, somme toute masqué, pourra être ma catharsis, et le moyen en sera l'écriture.
Voilà pour le but.
Venons-en au sujet : sur quoi pourrais-je écrire ?
Comme l'indique le titre de ce "blog" : le sujet de mes écrits en sera les mots qui m'inspirent tant au travers de leur forme qu'au travers de leur sens. Ces mots "comptent triple" que l'ère moderne met au rebus car une communication moderne se doit d'être simple, rapide et accessible à tous : phrases courtes (sujet-verbe-complément) et mots de deux syllabes maximum. Je le déplore. Quoi de plus explicite que le mot juste fait pour l'idée et ce quelles que soient les lettres qui le composent, quelle que soit sa longueur ?
Sans pour autant m'opposer à l'évolution des choses en même temps que la société, je déplore le largage irraisonné de tout et n'importe quoi, à commencer par le langage, simplement pour augmenter la vitesse car ainsi nous ne faisons qu'aller plus vite dans le mur...
Je souhaite donc, par mon action, rendre hommage à notre "langue, cette richesse de l'homme, et (à) ses usages, cette élaboration de la communauté sociale, (qui) sont des oeuvres sacrées. Qu'elles évoluent avec le temps, se transforment, s'oublient et renaissent tandis que, parfois leur transgression devient la source d'une plus grande fécondité, ne change rien au fait que pour prendre avec elles ce droit du jeu et du changement, il faut au préalable leur avoir déclaré pleine sujétion" (Muriel Barbery, L'élégance du hérisson - Editions Gallimard, 2006).
Je déclare donc par la présente pleine sujétion à la langue française et à ses usages. Sujétion que je remplirai par le commentaire des idées et émotions que suscitent en mon for intérieur certains mots, sachant que je n'ai parfois d'autre choix que de céder à une furieuse envie de déformer les mots afin d'y faire entrer mon idée...
Les mots ne suffisent cependant pas : il faut leur donner une forme, les arranger entre eux, former des phrases que le langage comprend. C'est là qu'entre en jeu la littérature et les livres. Mais attention ne vous y trompez pas, je n'ai pas vocation a critiquer le fond et la forme d'une littérature moderne ou ancienne. Je n'ai pas été suffisament instruite à cela pour avoir dans cet exercice une quelconque légitimité. Mon envie est ici de communiquer sur les livres que je lis (d'aucuns disent "dévore") et surtout sur les émotions qu'ils suscitent et sur les idées qu'ils développent. Commenter ma vision, la confronter au monde, adapter ma sensibilité...
Les livres sont, "autre paradoxe du livre, cette clôture sur soi qui n'est qu'ouverture au monde extérieur, même si ce monde est fantasmé, figuré, réinventé" (Mazarine Pingeot, Ils m'ont dit qui j'étais - Editions Julliard, 2003).
Voila donc pour les sujets...
Toutefois, le terme "blog" en tant qu'anglicisme conceptuel des plus vagues me permettra sûrement dans l'avenir de faire évoluer le contenu du présent journal personnel en ligne, faculté que je me réserve ici et d'avance. Ainsi, toute réclamation postérieure quant au contenu présent ou à venir ne sera pas recevable.
Subir ou fuir : à vous de choisir ! :-)
Une longue discussion avec moi-même (et le plus souvent contre...) pour aboutir enfin à une conclusion : cet affichage, somme toute masqué, pourra être ma catharsis, et le moyen en sera l'écriture.
Voilà pour le but.
Venons-en au sujet : sur quoi pourrais-je écrire ?
Comme l'indique le titre de ce "blog" : le sujet de mes écrits en sera les mots qui m'inspirent tant au travers de leur forme qu'au travers de leur sens. Ces mots "comptent triple" que l'ère moderne met au rebus car une communication moderne se doit d'être simple, rapide et accessible à tous : phrases courtes (sujet-verbe-complément) et mots de deux syllabes maximum. Je le déplore. Quoi de plus explicite que le mot juste fait pour l'idée et ce quelles que soient les lettres qui le composent, quelle que soit sa longueur ?
Sans pour autant m'opposer à l'évolution des choses en même temps que la société, je déplore le largage irraisonné de tout et n'importe quoi, à commencer par le langage, simplement pour augmenter la vitesse car ainsi nous ne faisons qu'aller plus vite dans le mur...
Je souhaite donc, par mon action, rendre hommage à notre "langue, cette richesse de l'homme, et (à) ses usages, cette élaboration de la communauté sociale, (qui) sont des oeuvres sacrées. Qu'elles évoluent avec le temps, se transforment, s'oublient et renaissent tandis que, parfois leur transgression devient la source d'une plus grande fécondité, ne change rien au fait que pour prendre avec elles ce droit du jeu et du changement, il faut au préalable leur avoir déclaré pleine sujétion" (Muriel Barbery, L'élégance du hérisson - Editions Gallimard, 2006).
Je déclare donc par la présente pleine sujétion à la langue française et à ses usages. Sujétion que je remplirai par le commentaire des idées et émotions que suscitent en mon for intérieur certains mots, sachant que je n'ai parfois d'autre choix que de céder à une furieuse envie de déformer les mots afin d'y faire entrer mon idée...
Les mots ne suffisent cependant pas : il faut leur donner une forme, les arranger entre eux, former des phrases que le langage comprend. C'est là qu'entre en jeu la littérature et les livres. Mais attention ne vous y trompez pas, je n'ai pas vocation a critiquer le fond et la forme d'une littérature moderne ou ancienne. Je n'ai pas été suffisament instruite à cela pour avoir dans cet exercice une quelconque légitimité. Mon envie est ici de communiquer sur les livres que je lis (d'aucuns disent "dévore") et surtout sur les émotions qu'ils suscitent et sur les idées qu'ils développent. Commenter ma vision, la confronter au monde, adapter ma sensibilité...
Les livres sont, "autre paradoxe du livre, cette clôture sur soi qui n'est qu'ouverture au monde extérieur, même si ce monde est fantasmé, figuré, réinventé" (Mazarine Pingeot, Ils m'ont dit qui j'étais - Editions Julliard, 2003).
Voila donc pour les sujets...
Toutefois, le terme "blog" en tant qu'anglicisme conceptuel des plus vagues me permettra sûrement dans l'avenir de faire évoluer le contenu du présent journal personnel en ligne, faculté que je me réserve ici et d'avance. Ainsi, toute réclamation postérieure quant au contenu présent ou à venir ne sera pas recevable.
Subir ou fuir : à vous de choisir ! :-)
Yesssss, bravo la Miss ! Tout cela "sounds good to me", histoire de jouer de la traitrise en utilisant la langue de Shakespeare tandis que tu rehabilites celle de Voltaire. Deja, je suis grave emballee, et j'ai hate de rentrer a la maison pour mater tout ca a tete reposee... foi de Voltaire ;-)
RépondreSupprimerBravo à toi qui viens de te lancer dans cette forme peu facile, comment dirais-je, du "dévoilement de soi" ? Car c'est un peu cela l'écriture n'est-ce pas, se chercher mais aussi se découvrir vis à vis des autres et j'avoue que je tire mon chapeau à toutes celles qui se jettent à l'eau ainsi. Continues car même loin, je suis toujours ravie de lire mes nièces adorées.
RépondreSupprimerBie