mardi 21 juin 2011

Le résumé de l'histoire

Il y a quelques temps, Péné me demandait le résumé de mon histoire, celle dont je faisais état . Alors voilà, je saisis un instant de calme pour m'y coller (instant de calme pour moi pas pour les peluches sur lesquelles Boubou est en train de se faire les dents !).

Mon histoire progresse cahin-caha au rythme du train et des journées bien (trop) remplies. Donc elle stagne... En témoigne mon daily stamp qui a pris un sacré coup dans l'aile en ce début de juin.

Dans le cadre de la méthode des flocons, j'en suis rendue à l'étape 6, ce qui en soit me paraît bien honorable ! Mais travaillant à la main dans un petit carnet, il va m'être difficile maintenant de progresser plus avant sans me poser devant un ordinateur pour formaliser le tout. Histoire de faire le tri entre ce que je garde ou pas, ce que je développe ou pas et de déterminer vers où ira cette histoire. Parce qu'elle se déplace toute seule sans me demander mon avis, voire parfois sans même me prévenir après coup. Ce qui fait que même mon résumé bouge !

Tentons cependant d'en retenir quelque chose qui n'aurait pas évolué. Ce qui, j'en ai peur, risque de vous décevoir car mon idée est simple. Si simple que parfois je me demande si elle ne l'est pas trop et me dis que le seul endroit où elle me mènera c'est dans le mur. M'enfin, verra bien qui vivra et en attendant, voici le résumé issu de l'étape 1.

Il s'agira d'un road roman à vitesse limitée dans lequel un couple prend la route pour une destination inconnue, voire sans importance, et pour un temps semblant illimité : ils se racontent au travers des diverses situations, vivent leur couple, se perdent, se retrouvent jusqu'au dénouement tragique.

Au-delà de l'histoire, j'ai envie d'une vision alternée (elle/lui/elle & lui) et d'une prose poétique. 

Plein de pistes de travail qui risquent de faire de cette nouvelle une nouvelle inachevée partie comme je suis !

En attendant, je m'en vais me saisir du Boubou : il en a fini de grailler ses peluches !

dimanche 19 juin 2011

Frissons

Un frisson me parcourut l’échine juste au moment où j’allais répondre. Cela me stoppa net dans mon élan. Je savais ce que cela n’annonçait rien de bon.

Nous étions là, face à face, à se jauger. Le reste n’existait plus. Il était allé trop loin, il le savait. Un froid glacial avait envahi la pièce. De petits nuages de buée se formaient devant nos bouches au rythme de nos respirations. Aucun n’osait bouger.

Le froid avait fini par s’insinuer partout. Cela avait pris quelques mois mais c’était fait. Il n’y avait plus à espérer que cela change puisque définitivement, ça ne changerait pas. Rester confinait alors, soit à de la pure connerie, soit à l’amour du masochisme. Que d’épuisement à devoir se battre jour après jour tout en se demandant d’où viendrait le coup suivant.

Ma décision fut prise en un instant : je ne resterai pas. Je désarmai aussitôt, baissant le regard sur ma feuille, évitant ainsi de lire le triomphe qui ne manquerait pas de s’inscrire sur son foutu visage. Je devais m’en fiche : j’en avais suffisamment soupé de ces cons pour digérer leur attitude sans aigreur.

La fièvre de la colère ma quitta avant même que des mots que je finirai par regretter ne soient formulés. Le moment était enfin venu. A l’idée de les planter là, un sourire bourgeonna à mes lèvres et un frisson de plaisir me parcourut à son tour.

vendredi 10 juin 2011

Et on se motive !

Et on remercie Nathan qui a glouglouté à 5h30 (une pitite dent l'enquiquine) ce qui a permis à Martine (elle est contente Martine...) de faire un peu de sport pour désencrasser la machine et la bête.

Pourvu que ça dure !

Dis, Maman, à quoi tu penses ? - # 18

- T'as de beaux yeux tu sais ?


- Mais cachez cette tétine que je ne saurais voir...


- Maman retourne travailler : le 4/5ème ou comment travailler 5 jours payés 4.


- My baby is a baby on-off... sometimes.


- Boubou à la plage : alors là c'est Boubou les pieds dans le sable, et là Boubou les fesses dans l'eau, et là Boubou qui pleure parce que l'eau est froide et là Boubou qui découvre que le sable ce n'est pas bon à manger.


- Il y a eu Boubou statique à l'habillage, sur le canapé, dans le transat et dans mes bras. Place au Boubou-asticot, qui tape, tape, tape sur des bambous et joue de la batterie sur la tête de sa maman avec son pouet-pouet favori (jusqu'à ce qu'il fasse du bruit, le pouet-pouet pas le Boubou).


- Transat : petit siège dans lequel le Boubou est ceinturé et regarde le monde assis de 1 à 5 mois ; petit siège dans lequel le Boubou est ceinturé et mange assis de 5 mois à 5 mois et demi ; petit siège dans lequel Boubou fait sa gym de 5 mois et demi à 5 mois trois quart ; petit siège qui décore le salon à partir du moment où maman a retrouvé Boubou dans une position périlleuse s'apparentant soit à une chorégraphie pour la prochaine session de la nouvelle star, soit à une très fine tentative d'évasion par l'avant dans laquelle le Boubou est censé s'enfuir en rampant le transat attaché dans le dos.


- Maman travaille (enfin qu'elle croit !) : le 4/5ème ou comment ton 80 % s'applique à tout ce qui te touche dans ton travail ... sauf le temps.


- His Mummy is a mummy on-off... everytime !


- Boubou-brute ou comment on illustre que les chiens ne font pas des chats. Pour ce qui me concerne, il a mes yeux...


- C'est moi qui l'ai fait !


- Maman travaille (encore ?) : prenez un 4/5ème ou comment se griller professionnellement.


- Et y'en a qui réussisse à en avoir plusieurs tout en continuant à travailler ?


- Boubou a un sacré caractère. D'où il est encore prouvé que les chiens ne font pas des chats. Je me demande de qui il tient ça ? Du chat ?


- Je vous ai dit que j'étais (un peu) fatiguée ? (kikadi fatiguante là-bas dans le fond ?)


Sur ce bonne nuitée !


[Petit conseil de lecture en sus : Pour Mieux Attendre - PMA et toi ? sur le site Les mamans testent. Drôle et émouvant. Je me suis revue à l'ombre de Saint Eustache la magnifique, un mercredi midi du mois de mars 2010 lorsque mon téléphone a sonné...]

mercredi 8 juin 2011

De très très longues vacances...

Je réfléchis à revenir piétiner par ici. Sauf que je n'ai rien de très palpitant à dire à part que je ne progresse pas. Beaucoup d'idées traînent pour m'attaquer par la face nord mais elles restent en plan parce que je n'ai pas suffisamment de temps, d'envie et de courage pour les mettre en oeuvre sur mon peu de temps où que je peux poser mes fesses et ne rien faire (soit après 22h ou avant 6h).

Le " Ayé, c'est décidé, ce sera crudités + soupe + yaourt nature (maison !) + fruit" à fonctionner le temps que je parte en vacances en avril, vacances qui m'ont valu 2 kilos que j'avais reperdu. Et pis, ce weekend, l'air de la Bretagne m'a valu 1 kilo...

Donc, on prend les mêmes et on recommence...

Et on se bouge le c** parce que là ça devient pathétique à mon sens. Je m'insupporte au point d'avoir plus envie de me taper un paquet de M'é'Nems qu'une crudité-vinaigrette sans vinaigrette...

Pffff... la vie, la petite faiblesse qui vous perdra !