Il y a dans l'air cette vive odeur, teintée d'une chaleur qui ne sait comment grandir, enfermée qu'elle est en profondeur, distance de la terre au soleil en hiver.
C'est l'automne qui s'annonce, froid et dense, comme un lointain sanglot, d'une couleur or intense, comme une mélancolie. Une Gnossienne de Satie.
Le soleil tend la main mais jamais ne m’atteint, ma joue pourtant offerte. Alors une larme roule, besoin insatisfait. Comme une morsure sans dent, un très léger pincement, un vent sans lent grincement froissant le miroir du ciel. Profonde tristesse sans râle.
L'automne est à la porte de mon été noyé. N'a pas encore frappé mais se laisse deviner. Changeant les choses de place, les reflets dans la glace, les couleurs, la douceur, tout s'enfuit prenant peur.
Mais de quoi ?
C'est pâleur !
Une perte de feuille et de contrôle pour le thème de la semaine des Impromptus (accessoirement réécriture d'un texte récent pour l'adapter à la consigne : CLIC).
Je vois que c'est inspiré par ici ^^ et moi aussi j'aime beaucoup les gniossiennes de Satie
RépondreSupprimerles gnossiennes aussi ! (dsl)
RépondreSupprimerBah c'est que c'est tro bô les Gnossiennes :)
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