mardi 17 août 2010

La valse lente des tortues

La Valse lente des tortues poursuit les histoires introduites dans le premier tome, Les yeux jaunes des crocodiles. Et là, c'est le drame... Non parce que bon, moi, j'veux bien, hein, qu'on me raconte des histoires à dormir debout mais autant qu'on le fasse avec panache et non dans le but de faire du remplissage.  J'ai été, en effet, archi-déçue par ce livre.


Par le contenu déjà :  des idées et rebondissements à chaque page ou presque et en tout cas suffisamment pour que l'on atteigne l'écœurement. Et puis par la forme : Katherine Pancol a été professeur de littérature. Grand bien lui fasse. J'espère seulement que ce n'est pas le fait d'avoir arrêté de l'être qui lui a fait perdre le sens de l'écrit (la grammaire par exemple).  Autant l'absence du "ne" de la négation à un endroit ou un autre dans un dialogue peut se justifier pour accentuer le caractère d'un personnage ou un discours peu soutenu (comme c'était le cas dans le premier tome), autant l'absence quasi totale de cette particule au sein du livre m'a légèrement irritée l'œil. Je me suis écorchée pour aller au bout du livre.


Je ne passe pas non plus sur le non respect de certaines expressions. Je n'ai pas relever d'exemples précis mais c'est un peu comme si vous écriviez "se croire sorti de la cuisine de Jupiter" et non de la "cuisse". A moins que cela ne soit cela que l'on nomme de l'art...


Après chacun fait ce qu'il veut mais très clairement ce livre aurait mérité une relecture par les cocyclics avant parution. C'est presque une insulte pour les petits écrivaillons inconnus que nous sommes et qui ont à cœur de respecter la langue française et le lecteur. Après, il est vrai qu'il y a les livres qu'on écrit pour les autres et ceux qu'ont écrit pour faire de l'argent...


M'enfin, moi je dis ça... En tout cas, je ne vous le conseille pas sauf si vous avez du temps à perdre.


 

2 commentaires:

  1. eh!bien dis donc ma chère prisca, ton analyse à propos de ce livre ne donne en effet pas envie de le lire , et je te fais confiance; tu pourrais , un jour , si tu voulais changer de métier, devenir critique littéraire, je pense que tu aurais ta place;
    bisous à toi et à ton homme sans oublier petit bout de bébé qui se "finiole";
    josy

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  2. Arf ! C'est un milieu trop serré pour que j'y aille m'y insérer mais pourquoi pas, à petite échelle.

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