Vous avez l'air concentré alors je poursuis sur ma lancée !
Encore un livre de Kennedy ! Celui-ci se déroule à LA au sein du Hollywood où règne le m'as-tu vu et où seule l'apparence compte.
Et là encore, je vous le conseille. C'est succinct comme explication, j'en conviens mais en dire plus et vous raconter l'histoire ne m'intéresse pas. Ce que j'aime dans un livre, ce sont les émotions. Et puis vous le racontez vous enlèverais le plaisir de le lire par vous-même, non ?
Alors oui, l'histoire est bien ficelée une fois encore. Pleine de rebondissements, à la hausse comme à la baisse, et c'est terriblement haletant !
Mais ce qui est encore plus fort chez Kennedy, que j'aime et que je redoute en même temps, et dont je voulais vous parler encore une fois : c'est la fin de ses bouquins. Rarement un écrivain m'a surpris à deux pages de la fin, à l'instant même où on se dit :"Okay, bon bah, voilà". A l'instant où la fin est proche, il fait monter l'émotion... encore !
Alors bien sûr sorti du contexte, c'est peut être moins fort. Qu'importe, ses phrases me plaisent. Je vous les livre donc et pourrais ainsi à nouveau m'en délecter.
A l'histoire des trois petits cochons sans grand méchant loup, Kennedy répond "ça ne marche vraiment pas... (...) Parce qu'une "histoire", c'est un drame. Le vôtre. Le mien. (...) Tout est récit, et le simple fait de conter, de narrer, renvoie à cette vérité première : nous avons besoin de crise, d'angoisse, d'attente, d'espoir, de la peur de se tromper, de soif de la vie que nous pensons vouloir et de la déception que nous inspire celle qui est la nôtre. D'un état de tension qui nous fasse croire à notre importance, à notre capacité à aller au-delà du trivial. Du constat que nous restons constamment dans l'ombre du Grand Méchant Loup, même si nous avons tenté de le nier. De la menace qui se tapit derrière le moindre geste, la moindre décision. Du danger que nous constituons pour nous-mêmes."
C'est sur cela qu'il construit ses romans : le qui suis-je sans réponse, éternel insatisfait.
Et la réponse vient toujours. Toujours la même :
A un moment il faut cesser de se "laisser obséder par ces questions impossibles", ignorer "la futilité de toute chose" et ne plus essayer "d'imaginer ce qui aurait pu être".
Il faut assumer et continuer à vivre.
Encore un livre de Kennedy ! Celui-ci se déroule à LA au sein du Hollywood où règne le m'as-tu vu et où seule l'apparence compte.
Et là encore, je vous le conseille. C'est succinct comme explication, j'en conviens mais en dire plus et vous raconter l'histoire ne m'intéresse pas. Ce que j'aime dans un livre, ce sont les émotions. Et puis vous le racontez vous enlèverais le plaisir de le lire par vous-même, non ?
Alors oui, l'histoire est bien ficelée une fois encore. Pleine de rebondissements, à la hausse comme à la baisse, et c'est terriblement haletant !
Mais ce qui est encore plus fort chez Kennedy, que j'aime et que je redoute en même temps, et dont je voulais vous parler encore une fois : c'est la fin de ses bouquins. Rarement un écrivain m'a surpris à deux pages de la fin, à l'instant même où on se dit :"Okay, bon bah, voilà". A l'instant où la fin est proche, il fait monter l'émotion... encore !
Alors bien sûr sorti du contexte, c'est peut être moins fort. Qu'importe, ses phrases me plaisent. Je vous les livre donc et pourrais ainsi à nouveau m'en délecter.
A l'histoire des trois petits cochons sans grand méchant loup, Kennedy répond "ça ne marche vraiment pas... (...) Parce qu'une "histoire", c'est un drame. Le vôtre. Le mien. (...) Tout est récit, et le simple fait de conter, de narrer, renvoie à cette vérité première : nous avons besoin de crise, d'angoisse, d'attente, d'espoir, de la peur de se tromper, de soif de la vie que nous pensons vouloir et de la déception que nous inspire celle qui est la nôtre. D'un état de tension qui nous fasse croire à notre importance, à notre capacité à aller au-delà du trivial. Du constat que nous restons constamment dans l'ombre du Grand Méchant Loup, même si nous avons tenté de le nier. De la menace qui se tapit derrière le moindre geste, la moindre décision. Du danger que nous constituons pour nous-mêmes."
C'est sur cela qu'il construit ses romans : le qui suis-je sans réponse, éternel insatisfait.
Et la réponse vient toujours. Toujours la même :
A un moment il faut cesser de se "laisser obséder par ces questions impossibles", ignorer "la futilité de toute chose" et ne plus essayer "d'imaginer ce qui aurait pu être".
Il faut assumer et continuer à vivre.
KENNEDY, Douglas. - Rien ne va plus. Pocket, septembre 2007.
J'ai vu à la FNAC qu'il écrivait des tonnes et des tomes...quand j'aurai le temps, je lirai celui que tu me conseilles.
RépondreSupprimerMerci d'avance mon petit bout.
Le choix est difficile ! Et puis pour aborder Douglas Kennedy, il n'y a pas de règles.
RépondreSupprimerJ'vais réfléchir au meilleur angle d'attaque :)
J'ai lu "les charmes discret de la vie conjugale", et il est vrai qu'on le lit sans s'arrêter...! Alors peut-être prête à lire les autres, mais je crains que ce ne soit pas pour ces semaines à venir...septembre sera plus cool !!
RépondreSupprimermf