Depuis le 18 juillet dernier où je m'épanchais (encore) sur Douglas Kennedy (Rien ne va plus et La poursuite du bonheur), je me suis enfilée - désolée mais il n'y a pas d'autre mot pour décrire au mieux la boulimie de mots dont je suis victime - trois bouquins sans liens entre eux.
Le premier, pour couper un peu d'avec Kennedy, fût Le charme des liaisons* de Madeleine Chapsal. Dans ce que j'en ai pensé, il y a un peu de positif et un peu négatif.
Le positif d'abord : ce petit livre se lit vite, facilement et n'est pas désagréable. Du petit positif, j'avoue...
Le négatif ensuite : le scénario est, à mon sens, convenu. Plus d'une fois, je me suis dit : "il va se passer ça" et il s'est passé ça...
Bah, je n'aime pas ça. J'adore être surprise par la vie (plus positivement que négativement, hein ... pas la peine d'envisager de fiche en l'air l'harmonie nouvelle qui a repris ses droits sur ma vie ces derniers mois sinon je m'énerve...), c'est donc valable pour mes lectures aussi !
Donc... suivant !
Le deuxième fût Les désarrois de Ned Allen** de ........................ Douglas Kennedy.
Oh hé, ça va, pas la peine de me regarder comme ça, hein ! J'ai dit "pour couper un peu". Alors je considère que 272 pages, ce n'est pas mal déjà !
Je disais donc Les désarrois de Ned Allen. C'était bien.
Bon, okay, j'avoue, j'ai été déçue. Jusque là, c'est celui qui m'a le moins interpellé. Le scénario est cependant bien ficelé et plein de rebondissements. Sauf que la fin est bâclée... Alors, oui, je suis déçue. Je pense qu'il est temps que nous fassions un break, lui et moi.
Et c'est là que sans même laisser le temps à mes neurones de refroidir (en même temps vu le temps ces derniers jours, je n'essaie même plus !) que j'ai embrayé sur Le serrurier volant*** de Tonino Benacquista illsutré par Tardi. Et là, j'ai été emballée !
Une histoire de tous les jours qui pourrait arriver à n'importe qui et qui illustre parfaitement l'évolution de la pensée d'un homme, de son regard sur la vie au fil de son histoire personnelle, des épreuves qu'il rencontre et dépasse et des bonheurs qui s'offrent à lui.
J'aime beaucoup Benacquista. J'ai déjà eu l'occasion de le dire l'an dernier et le confirme aujourd'hui. Ces livres sont emprunts d'une grande humanité, de beaucoup de sincérité, d'ouverture sur le monde et d'un peu de cynisme, juste ce qu'il faut.
Et maintenant me direz-vous ?
J'ai débuté un livre de Haruki Murakami dont je n'ai jamais parlé mais qui vaut également le détour. Il a une façon bien à lui d'écrire. Mais c'est bien tout ce que je vous en dirais pour l'instant !
Bien, la température est un peu descendue. La pluie bruisse doucement dans les arbres.
Avec tout ça vendredi est déjà là.
Bonne nuit !
* CHAPSAL, Madeleine. - Le charme des liaisons. Le livre de poche, février 2008.
** KENNEDY, Douglas. - Les désarrois de Ned Allen. Pocket, avril 2008.
*** BENACQUISTA, Tonino. Le serrurier volant. Folio, mai 2008.
Le premier, pour couper un peu d'avec Kennedy, fût Le charme des liaisons* de Madeleine Chapsal. Dans ce que j'en ai pensé, il y a un peu de positif et un peu négatif.
Le positif d'abord : ce petit livre se lit vite, facilement et n'est pas désagréable. Du petit positif, j'avoue...
Le négatif ensuite : le scénario est, à mon sens, convenu. Plus d'une fois, je me suis dit : "il va se passer ça" et il s'est passé ça...
Bah, je n'aime pas ça. J'adore être surprise par la vie (plus positivement que négativement, hein ... pas la peine d'envisager de fiche en l'air l'harmonie nouvelle qui a repris ses droits sur ma vie ces derniers mois sinon je m'énerve...), c'est donc valable pour mes lectures aussi !
Donc... suivant !
Le deuxième fût Les désarrois de Ned Allen** de ........................ Douglas Kennedy.
Oh hé, ça va, pas la peine de me regarder comme ça, hein ! J'ai dit "pour couper un peu". Alors je considère que 272 pages, ce n'est pas mal déjà !
Je disais donc Les désarrois de Ned Allen. C'était bien.
Bon, okay, j'avoue, j'ai été déçue. Jusque là, c'est celui qui m'a le moins interpellé. Le scénario est cependant bien ficelé et plein de rebondissements. Sauf que la fin est bâclée... Alors, oui, je suis déçue. Je pense qu'il est temps que nous fassions un break, lui et moi.
Et c'est là que sans même laisser le temps à mes neurones de refroidir (en même temps vu le temps ces derniers jours, je n'essaie même plus !) que j'ai embrayé sur Le serrurier volant*** de Tonino Benacquista illsutré par Tardi. Et là, j'ai été emballée !
Une histoire de tous les jours qui pourrait arriver à n'importe qui et qui illustre parfaitement l'évolution de la pensée d'un homme, de son regard sur la vie au fil de son histoire personnelle, des épreuves qu'il rencontre et dépasse et des bonheurs qui s'offrent à lui.
J'aime beaucoup Benacquista. J'ai déjà eu l'occasion de le dire l'an dernier et le confirme aujourd'hui. Ces livres sont emprunts d'une grande humanité, de beaucoup de sincérité, d'ouverture sur le monde et d'un peu de cynisme, juste ce qu'il faut.
Et maintenant me direz-vous ?
J'ai débuté un livre de Haruki Murakami dont je n'ai jamais parlé mais qui vaut également le détour. Il a une façon bien à lui d'écrire. Mais c'est bien tout ce que je vous en dirais pour l'instant !
Bien, la température est un peu descendue. La pluie bruisse doucement dans les arbres.
Avec tout ça vendredi est déjà là.
Bonne nuit !
* CHAPSAL, Madeleine. - Le charme des liaisons. Le livre de poche, février 2008.
** KENNEDY, Douglas. - Les désarrois de Ned Allen. Pocket, avril 2008.
*** BENACQUISTA, Tonino. Le serrurier volant. Folio, mai 2008.