Tant de troubles agités et d’actions aliénées s’enfilent
en une journée, un mois, toute une année…
Alors en une seule vie, amère, au prix trop cher … Je rêve d’une
accalmie depuis des décennies, un répit, une relâche, rien qu’une douce mer
bonace. Je pause, languissante, les bras
en croix, béate. Ô placide inaction, immobiles mouvements, étalée d’tout
mon long le nez dans la rosée, la quiétude me gagne et le froid éternel. Le champ
du sain repos s’avance vers moi lentement : je chemine lourdement vers l’amnistie
cherchée. Le chien est abattu, désarmé, débandé ; rangée ma frénésie, remisées mes envies.
Saisir le sens d’usé, d’un mot si fatigué et tendre le bras paisible vers un
serein matin.
Enfin, je le comprends : j’aime tant être fatigué,
franchement, ça me repose.
***
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Sur le thème des ILCI de la semaine : exténué ou en forme, donnez-nous de vos nouvelles.
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