Un jour a l'âge qu'on a, on se dit qu'on a bien fait de faire du droit. Sinon on serait a l'ouest ou en tout cas, un peu plus à gauche.
Mais faire du droit permet-il de se centrer ?
Un jour a l'âge qu'on a, on se dit que si on n'avait pas engendré, on se sentirait incomplet, diminué.
Un jour a l'âge qu'on a, on se dit que si on n'avait pas engendré, on se sentirait incomplet, diminué.
Mais se démultiplier permet-il de s'augmenter ?
Un jour à l'âge qu'on a, on se dit que tout va beaucoup trop vite pour que l'on réussisse à tout gérer, comme ça, pendant 60 ans encore. Environ.
Un jour à l'âge qu'on a, on se dit que tout va beaucoup trop vite pour que l'on réussisse à tout gérer, comme ça, pendant 60 ans encore. Environ.
A bout de bras.
Un jour à l'âge qu'on a, on se dit qu'il faudrait que ça change, attendant toujours que l'impulsion vienne du dehors de soi.
Un jour à l'âge qu'on a, on s'interroge, se sonde, se remet en question : est-on un bon produit pour cette société de consommation ? Est-on conforme à ce que veut l'Autre ? A-t-on suffisamment l'esprit grégaire ? Est-on vraiment fait pour servir le service dans cette société servante... ?
Un jour à l'âge qu'on a, pour eux, on se voudrait différent, mieux, pas vraiment autre mais un peu distinct quand même. Pouvoir effacer les avants, revenir en arrière pour avoir l'impression d'être moins lourd, de ne pas avancer courber sous le poids de nos erreurs. Se sentir grandit par elles plutôt que diminué.
Un jour à l'âge qu'on a, on se dit qu'il faudrait que ça change, attendant toujours que l'impulsion vienne du dehors de soi.
Un jour à l'âge qu'on a, on s'interroge, se sonde, se remet en question : est-on un bon produit pour cette société de consommation ? Est-on conforme à ce que veut l'Autre ? A-t-on suffisamment l'esprit grégaire ? Est-on vraiment fait pour servir le service dans cette société servante... ?
Un jour à l'âge qu'on a, pour eux, on se voudrait différent, mieux, pas vraiment autre mais un peu distinct quand même. Pouvoir effacer les avants, revenir en arrière pour avoir l'impression d'être moins lourd, de ne pas avancer courber sous le poids de nos erreurs. Se sentir grandit par elles plutôt que diminué.
Juste justifié, légitimé, sans toute la charge des questions et de la culpabilité de faire bien ou mal, assez ou trop, sans excès, sans impatience, sans exigence, sans attente, et toujours avec gratitude pour ne pas ne pas profiter.
S'oublier pour eux et pourtant exister sans eux. Les aimer sans partage. Les aider à grandir.
Tout simplement. Si j'ose dire...
Et dans le même temps, vieillir.
Mais sans le sentir passer.
Si tant est qu'on en ait le temps...
Mais la remise en question, c'est cela qui fait grandir et avancer. Mais point trop n'en faut, on est comme on naît, et on a toujours de bons côtés, la preuve, ce texte que j'aime beaucoup.
RépondreSupprimerJ'aime bien Choli aussi !!
à plus
mf
Merci :)
RépondreSupprimerIl me plaît beaucoup aussi celui-là.