Le sommeil, en cette nuit, me fuit. Je regarde par la fenêtre, au travers tombe la lune, en pluie. Balayant l’onirisme, désagit. Mue par une incohérente inertie, de bouts de réel s’anime la nuit, aux arêtes dures desquelles, encore et encore, je me heurte, en kyrielle, explosant en multitude de fiels. Jusqu’à l’infini.
Tendant le bras pour saisir une nuée de torpeur, mes doigts floutent une image, flopée de mirages. Ne reste plus qu’un leurre. Prostrée en apathie, je vire en litanie, coma en mélopée, langueur mal bordée. Vient pas.
S’illumine alors une lucarne. Le défilé du temps sur la toile, alignant plates utopies et illusoires ribambelles, je bats le pavé, ainsi que le rappel, de mauvaises idées. A pendre.
Ça passera. Le noir s’éclairera, laissant place au soleil. Demain reviendra, et mon agrypnie. Pareil…
Pour l'insomnie Impromptienne de la semaine.
Ben pas étonnant que tu sois fatiguée, si tu ne dors pas !
RépondreSupprimerContente que ta plume se soit réveillée en tout cas ^^
Bises
Mais je ne t'avais même pas répondu ici non plus ! Pffff... Les vacances, j'te jure : c'est pire que quand je bosse.
RépondreSupprimerMerci :)