Originairement (ou originellement d’ailleurs : il s’avère qu’après vérification les deux sont synonymes ; tellement synonymes qu’ils en ont les mêmes définitions) ; originairement donc, improbable a deux sources étymologiques :
- tantôt il signifie, en tant qu’emprunté à improbabilis : « qui ne mérite pas d'être approuvé » (ou qui mérite d’être improuver, c’est-à-dire désapprouver ou blâmer – je m’amuse comme une petite folle avec ces dictionnaires en ligne ! ) ;
- tantôt il signifie, en tant que dérivé de probable précédé du préfixe im- : « qui ne peut être prouvé, difficile à prouver ».
Alors emprunté ou dérivé, notre improbable ?
Continuons.
Définitionnellement, l’improbable est ce qui n’est pas probable ; ce qui a peu de chance de se produire. En raisonnant a contrario à la vue de la définition de probable, l’improbable est ce qu’il n’est pas raisonnable de supposer, de conjecturer, de prévoir, ce qui n’a pas beaucoup de chance de se produire.
Donc, l’improbable s’il se produit est une chance et vouloir l’improbable c’est être déraisonnable dans ses suppositions. Je suis déjà fan !
La raison agit donc sur l’improbable pour l’empêcher de se produire. A l’inverse, donc, s’il se produit, l’on pourrait dire que l’improbable est le fait du cœur ! Seuls les sentiments créeraient l’improbable, alors …
Terriblement romantique. Un ange passe, il joue de sa petite harpe, me regarde en souriant de toutes ses dents sans regarder où il va… et se tape le mur de ma réflexion.
De quel point de vue se place t’on ?! Et quand distingue t’on le probable de l’improbable ? Qui décide, donc, et à quel moment, que telle ou telle chose est improbable ? L’ « improbabiliser* » avant qu’elle n’arrive ne la rend t’elle pas probable ? A l’inverse, n’est-ce pas absurde d’ « improbabiliser » une chose qui est arrivée et qui est donc devenue probable ?
L’improbable existe-t-il réellement en tant que tel finalement ? …
A tout prendre, je retiendrais ici que le probable est une certitude raisonnable et que l’improbable est une chance doucement déraisonnable. A choisir donc je voudrais vivre pour l’improbable…
* Oui, je sais, ce verbe est terriblement inexistant. Sachez l’apprécier tel que et je vous ferais grâce de son contraire…
- tantôt il signifie, en tant qu’emprunté à improbabilis : « qui ne mérite pas d'être approuvé » (ou qui mérite d’être improuver, c’est-à-dire désapprouver ou blâmer – je m’amuse comme une petite folle avec ces dictionnaires en ligne ! ) ;
- tantôt il signifie, en tant que dérivé de probable précédé du préfixe im- : « qui ne peut être prouvé, difficile à prouver ».
Alors emprunté ou dérivé, notre improbable ?
Continuons.
Définitionnellement, l’improbable est ce qui n’est pas probable ; ce qui a peu de chance de se produire. En raisonnant a contrario à la vue de la définition de probable, l’improbable est ce qu’il n’est pas raisonnable de supposer, de conjecturer, de prévoir, ce qui n’a pas beaucoup de chance de se produire.
Donc, l’improbable s’il se produit est une chance et vouloir l’improbable c’est être déraisonnable dans ses suppositions. Je suis déjà fan !
La raison agit donc sur l’improbable pour l’empêcher de se produire. A l’inverse, donc, s’il se produit, l’on pourrait dire que l’improbable est le fait du cœur ! Seuls les sentiments créeraient l’improbable, alors …
Terriblement romantique. Un ange passe, il joue de sa petite harpe, me regarde en souriant de toutes ses dents sans regarder où il va… et se tape le mur de ma réflexion.
De quel point de vue se place t’on ?! Et quand distingue t’on le probable de l’improbable ? Qui décide, donc, et à quel moment, que telle ou telle chose est improbable ? L’ « improbabiliser* » avant qu’elle n’arrive ne la rend t’elle pas probable ? A l’inverse, n’est-ce pas absurde d’ « improbabiliser » une chose qui est arrivée et qui est donc devenue probable ?
L’improbable existe-t-il réellement en tant que tel finalement ? …
A tout prendre, je retiendrais ici que le probable est une certitude raisonnable et que l’improbable est une chance doucement déraisonnable. A choisir donc je voudrais vivre pour l’improbable…
* Oui, je sais, ce verbe est terriblement inexistant. Sachez l’apprécier tel que et je vous ferais grâce de son contraire…